Le président de la chambre basse a décrié l’absence récurrente des députés aux séances plénières.
Ce 4 avril, l’assemblée nationale a vibré au rythme de la séance plénière consacrée à la santé. Dans la salle c’était pas la grande affluence. Les chaises vides étaient plus visibles que les quelques députés présents. Sur les 180, on a enregistré à peine une cinquantaine. Une attitude de plus en plus récurrente qui n’a pas laissé indifférent, cette fois, le président de la chambre basse, avant l’ouverture des travaux.
« Ils ont dit à leurs électeurs nous irons à l’assemblée. À l’assemblée ils ne sont pas là » lance t-il.
Le spectre de la politique de la chaise vide plane. Cavaye Yeguie n’a pas oublié le tableau du 1er avril 2022 à l’hémicycle. « Vous étiez 38 (députés, ndlr). Vous devriez être au moins 100 » regrette-t-il.
Il a également souligné quand dans les années 1970, ce type d’attitude était sanctionnée par des coupures de salaires. Et le président de l’assemblée nationale pourrait désormais l’appliquer.
