Ce 11 février 2025, Cabral Libii, président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), s’est rendu à Meiganga, où il a réaffirmé sa détermination face aux obstacles politiques qui jalonnent son parcours. Loin d’être découragé par les interdictions et restrictions imposées par certaines autorités administratives, il y voit plutôt un signe avant-coureur de sa victoire aux prochaines échéances électorales.
Un climat politique sous tension
Cabral Libii n’a pas manqué de dénoncer les entraves à la liberté d’action de son parti, notamment l’interdiction de participation aux festivités du 11 février dans certaines localités comme Yaoundé 1er, Tombel et Nguelemndouga. Selon lui, ces restrictions arbitraires ne sont qu’une illustration de la nervosité de ses adversaires politiques face à la montée en puissance du PCRN.
« Je remercie tous les camarades qui, malgré ces interdictions fallacieuses, continuent de se mobiliser à travers le pays. Je les encourage à ne pas se laisser affecter par ces agissements illégaux et ridicules », a-t-il déclaré avec fermeté. Il rappelle également que son parti a déjà remporté plusieurs procès face à des décisions administratives jugées abusives, et assure que justice sera rendue en temps voulu.
Un leader plus affûté pour 2025
À quelques mois de la présidentielle d’octobre 2025, Cabral Libii se dit plus préparé que jamais. Comparant sa candidature actuelle à celle de 2018, il reconnaît avoir tiré des leçons de son expérience passée.
« En 2018, j’avais la volonté et l’enthousiasme, mais je me reposais principalement sur ma notoriété médiatique. Aujourd’hui, mon engagement est plus structuré. Nous avons pris en compte les critiques et avons travaillé pour nous améliorer », a-t-il confié dans une récente interview à Jeune Afrique.
L’une des grandes différences entre sa campagne actuelle et celle de 2018 réside dans la solidité de son assise politique. À l’époque, il portait la dynamique associative 11 millions d’inscrits, qui s’est depuis transformée en un véritable parti politique, le PCRN, aujourd’hui bien implanté sur l’ensemble du territoire camerounais.
Vers une bataille électorale décisive
Cabral Libii perçoit les attaques contre son parti comme la preuve que son ascension dérange. Pour lui, ces oppositions administratives traduisent en réalité l’inquiétude de ses adversaires face à l’adhésion grandissante du peuple camerounais à son projet politique.
« Ces épreuves doivent être le levain de notre détermination », a-t-il conclu, convaincu que la présidentielle d’octobre 2025 et les législatives de février 2026 marqueront un tournant décisif pour son mouvement.
Avec un discours galvanisant et une stratégie plus affûtée, Cabral Libii entend bien jouer les premiers rôles dans la course à la magistrature suprême. Reste à voir comment le paysage politique évoluera dans les mois à venir.