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Cameroun – élection présidentielle : Paul Atanga Nji met en garde contre toute tentative de déstabilisation

Dans un contexte politique tendu à l’approche des élections présidentielles et régionales de 2025, le ministre de l’Administration territoriale a tenu une conférence de presse ce 4 mars 2025 à Yaoundé pour rappeler les enjeux démocratiques et mettre en garde contre les dérives.

Alors que le pays se prépare à un scrutin crucial, les autorités camerounaises appellent à la responsabilité et à la sérénité, tout en dénonçant les agissements d’un homme politique jugé « véreux » et « irresponsable ».

Un rappel des mises en garde présidentielles

Lors de cette conférence de presse, le ministre a souligné deux extraits significatifs des discours du chef de l’État, Paul Biya, prononcés le 31 décembre 2024 et le 10 février 2025. Dans ces interventions, le président avait insisté sur l’importance des élections à venir, appelant les citoyens à exercer leur devoir civique dans le calme et la responsabilité. Il avait également mis en garde contre les discours de chaos et les promesses fallacieuses de certains acteurs politiques.

 

Un homme politique accusé de menacer le processus électoral

Le ministre a ensuite pointé du doigt un homme politique, dont le nom n’a pas été mentionné, accusé de semer le trouble dans le pays. Ce dernier, qui avait boycotté les élections législatives et municipales de 2020, aurait menacé de perturber les élections présidentielles de 2025 s’il n’était pas candidat. Selon le ministre, cet individu et ses partisans auraient créé un mouvement illégal, en violation des lois en vigueur.

Le ministre a rappelé que cet homme politique avait déjà été interpellé en 2020 pour des actes de violence, de vandalisme et des discours de haine. Cependant, en raison de la magnanimité du chef de l’État, les poursuites judiciaires à son encontre avaient été abandonnées, lui offrant ainsi une chance de se racheter. Malgré cela, il avait choisi de boycotter les élections de 2020 et de continuer à agiter le spectre du désordre.

Des propos alarmants et des accusations infondées

Récemment, cet homme politique aurait tenu des propos inquiétants lors d’un point de presse, déclarant que « tout va se gâter » en 2025 et appelant à une révolte populaire si les élections ne se déroulaient pas selon ses conditions. Il aurait également accusé ELECAM, l’organe indépendant chargé d’organiser les élections, de vouloir enrôler des étrangers dans le fichier électoral national.

Face à ces agissements, le ministre a lancé un avertissement sans équivoque : « Trop, c’est trop. » Il a rappelé que les désordres, les invectives, les fausses nouvelles et les appels à l’insurrection ne seraient plus tolérés et seraient traités avec la plus grande rigueur. « La loi sera plus sévère, car avec les réseaux sociaux, le mensonge est amplifié par 2000, la manipulation par 5000, et l’appel à l’insurrection par 10 000 », a-t-il déclaré.

Une répression sans concession des troubles électoraux

Le ministre a également souligné que l’immunité parlementaire ne pourrait pas être invoquée en cas de flagrant délit, rappelant que les auteurs de troubles seraient tenus responsables de leurs actes. « Ceux qui prêchent la haine, le désordre et le tribalisme finiront dans le pays de “si je savais” », a-t-il averti, laissant entendre que des sanctions sévères attendent les fauteurs de trouble.

Un appel au respect du processus électoral

Pour conclure, le ministre a insisté sur la nécessité d’élections paisibles en 2025, affirmant que le verdict des urnes serait respecté. Il a également rappelé que les acteurs politiques devaient laisser ELECAM accomplir sa mission en toute indépendance et que ceux qui ne remplissaient pas les conditions pour participer à l’élection présidentielle de 2025 devraient attendre l’échéance de 2032.

Alors que le Cameroun s’apprête à vivre un moment décisif de son histoire démocratique, les autorités réaffirment leur volonté de garantir un scrutin serein et sécurisé. Le message est clair : toute tentative de déstabilisation sera sévèrement réprimée, et les élections de 2025 se dérouleront dans le respect des institutions et de l’ordre public.

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À propos Berdiane Tchoubou

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