Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rendu son verdict dans l’affaire opposant Abdouraman Hamadou et plusieurs clubs camerounais à la Fédération Camerounaise de Football (Fécafoot). Dans une décision sans appel, le TAS a déclaré son incompétence pour statuer sur le recours déposé et a condamné les plaignants à verser 7 000 francs suisses à la Fécafoot au titre des frais de procédure.
Un recours rejeté et une sanction financière
Saisi en mars 2024 par plusieurs clubs camerounais, dont Djiko FC, Dragon Club de Yaoundé et Espoir de Mfou, le TAS devait se prononcer sur une prétendue inaction de la Fécafoot face à une plainte déposée en novembre 2023 auprès de sa Commission d’Éthique. Cependant, le tribunal a conclu qu’il n’était pas compétent pour examiner ce litige, mettant ainsi un terme aux espoirs des plaignants.
En plus du rejet de leur recours, Abdouraman Hamadou et les clubs concernés ont été condamnés à verser solidairement la somme de 7 000 CHF à la Fécafoot, couvrant ainsi une partie des coûts engagés par la fédération dans cette procédure. Cette sanction financière renforce la position de la Fécafoot et met en difficulté les contestataires, dont les recours judiciaires successifs se soldent par des échecs.
Une bataille judiciaire aux multiples rebondissements
Ce nouvel épisode marque un tournant dans un bras de fer judiciaire qui dure depuis plusieurs années entre Abdouraman Hamadou et la Fécafoot. L’ancien dirigeant et ses partisans contestent régulièrement la gestion de la fédération et ont multiplié les recours devant les juridictions nationales et internationales.
Toutefois, cette nouvelle décision du TAS confirme la solidité de la défense de la Fécafoot et remet en question la stratégie judiciaire de ses opposants. À quelques mois d’échéances sportives majeures, cette victoire juridique pourrait renforcer la stabilité institutionnelle de la fédération camerounaise de football.
Quelles conséquences pour la suite ?
Si Abdouraman Hamadou et ses soutiens n’ont pas encore officiellement réagi à cette décision, ce revers risque de fragiliser davantage leur position. D’un autre côté, la Fécafoot sort confortée par cette victoire juridique, qui vient valider sa gestion et son autorité face aux contestations.
Reste à savoir si les plaignants tenteront une nouvelle action ou s’ils accepteront définitivement la sentence du TAS. En attendant, cette décision marque une victoire de plus pour la Fécafoot et un sérieux coup d’arrêt aux ambitions de ses détracteurs.