A l’approche des prochaines échéances électorales, le Cameroun est sous tension. La tension est plus perceptible sur les réseaux sociaux. Entre invectives, propos haineux et haine tribale, la situation inquiète. Le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, à travers la porte-parole de Cabral Libii, s’insurge et dénonce ces actes.
Le Cameroun s’apprête à vivre un moment important de son histoire. 2025 est une année électorale. Une année où les esprits s’échauffent davantage. Et depuis quelques temps sur les réseaux sociaux, les propos haineux sont montés d’un cran. Certains se lancent dans discours incitants à l’abolition d’une ethnie. Notamment celle du président de la république.
La communauté Bulu est ainsi la cible. Anne Feconde Noah, porte-parole de Cabral Libii, président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), après avoir pris connaissance de ses publications et vidéos, précise que « Les auteurs de ces déclarations scandaleuses demandent à d’autres compatriotes de « limer les machettes, d’acheter des armes et de cibler les personnes d’origine Bulus », avec moult précisions sur la mise en œuvre de ce projet génocidaire ».
Non à la xénophobie
« Le Parti Camerounais Pour La Réconciliation Nationale, condamne sans réserve ces propos xénophobes, incitant à la haine tribale et à la décimation d’une ethnie de notre Pays ». Avant d’ajouter que « L’opposition politique, légitimement exprimée contre la Politique du Président Paul BIYA et son Régime du Renouveau, ne saurait ni expliquer, ni justifier cette déferlante de haine ».
« Préserve le vivre ensemble »
Elle invite également chaque citoyen à prendre ses responsabilités. En dénonçant de tels comportements pour faire de préserver le vivre ensemble « à travers une meilleure connaissance de l’autre, la compréhension, le respect et l’acceptation mutuels .Ces communautés qui se sont imbriquées les unes et les autres par des alliances matrimoniales, professionnelles, amicales etc, constituent désormais des entités interdépendantes, pour l’Intérêt Supérieur de La République ».
