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Cameroun-Industrie : Bientôt une usine de transformation de tomate à Maroua

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Dans un communiqué publié, lundi 7 février, le ministre délégué en charge de l’Environnement, Nana Aboubakar Djalloh, annonce que des audiences publiques relatives à l’étude d’impact environnemental et social détaillée du projet création d’une unité de transformation se tiendront du 7 au 12 février dans la cité capitale de l’Extrême-Nord du Cameroun.

Cameroun-Industrie : Bientôt une usine de transformation de tomate à Maroua. Actualité au Cameroun

Dans un communiqué publié, lundi 7 février, le ministre délégué en charge de l’Environnement, Nana Aboubakar Djalloh, annonce que des audiences publiques relatives à l’étude d’impact environnemental et social détaillée du projet création d’une unité de transformation se tiendront du 7 au 12 février dans la cité capitale de l’Extrême-Nord du Cameroun.

C’est au lieudit Djagalaï, dans le premier arrondissement, que cette unité sera implantée, nous apprend Investir au Cameroun. En effet, projet est porté par l’entreprise camerounaise dénommée Société de transformation des produits d’élevage et d’agriculture du Sahel (Sotreas). Si les normes environnementales et sociales sont respectées, l’entreprise camerounaise pourrait alors construire son unité de transformation. Les délais d’implémentation et le coût du projet n’ont pas été divulgués.

Selon l’Association citoyenne pour la défense des intérêts collectifs (Acdic), la zone d’implantation du projet est propice à la culture de cette filière. Car, il faut remarquer que, dans les bassins de Meskine, de Mogom, de Yambarang et de Katoual les populations produisent à quantité importante légume, fruit et bien d’autres produits agricoles.

Produit généralement en grande quantité pendant la période allant de novembre en mars, les paysans pourront trouver solution à écrouler leur tomate. Ainsi, étant à proximité de l’usine, ils faciliteront le ravitaillement de l’unité de transformation de cette filière. Ce qui aidera les producteurs à faire moins de perte du fruit, car ne disposant pas un moyen de conservation à l’état frais. Ainsi, cette future usine devrait apporter de la valeur ajoutée à la production locale de la tomate.

Joël Godjé Mana

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