Les récentes inondations dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun ont gravement perturbé le parcours scolaire de milliers d’élèves. Dans les départements du Mayo-Danay et du Logone-et-chari, 8 540 candidats n’ont pas pu s’inscrire aux examens officiels de 2025 en raison des dégâts causés par les intempéries.
Face à cette situation préoccupante, le gouvernement camerounais a débloqué une enveloppe de 118 035 500 FCFA pour garantir leur participation aux examens.
Un soutien vital pour les élèves sinistrés
Les inondations qui ont frappé l’Extrême-Nord ont non seulement détruit des habitations et des infrastructures, mais ont également fortement perturbé le système éducatif. De nombreuses écoles ont été endommagées, rendant difficile l’organisation des cours et l’inscription des élèves aux examens de fin d’année.
Face à cette urgence, le ministère des Enseignements secondaires a pris des mesures exceptionnelles. Léopold Djomnang Tchatchouang, secrétaire général du ministère, a précisé que ces fonds permettront de couvrir les frais d’inscription des élèves concernés, leur offrant ainsi la possibilité de composer comme prévu.
Des défis persistants dans la région
L’Extrême-Nord du Cameroun est régulièrement touchée par des catastrophes naturelles, notamment des inondations et des sécheresses, qui compromettent chaque année la scolarité de milliers d’élèves. Cette initiative du gouvernement vise à atténuer les effets de ces aléas climatiques sur l’éducation et à éviter une augmentation du taux de décrochage scolaire dans la région.
Toutefois, au-delà de cette aide ponctuelle, des voix s’élèvent pour appeler à des mesures structurelles afin de renforcer la résilience des infrastructures scolaires face aux catastrophes naturelles. Des actions telles que la construction d’écoles en matériaux adaptés, l’aménagement de zones de refuge pour les élèves en période de crise, ainsi qu’un meilleur accompagnement des familles sinistrées sont régulièrement évoquées par les acteurs locaux.
L’éducation, une priorité malgré les épreuves
L’effort financier consenti par l’État en faveur de ces 8 540 élèves démontre une volonté de garantir l’égalité des chances en matière d’éducation, même en contexte de crise. Cette mesure exceptionnelle vient en appui aux initiatives locales et aux efforts des enseignants qui, malgré les difficultés, continuent d’assurer l’encadrement des élèves.
Alors que les préparatifs des examens officiels se poursuivent, l’enjeu est désormais de mettre en place les conditions optimales pour que ces candidats puissent composer dans un cadre serein et équitable.
