Une nouvelle polémique secoue la scène politique camerounaise. Cabral Libii, président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), a été interdit de tenir une réunion avec ses militants à Ngaoundal, dans le département du Djérem, région de l’Adamaoua. Cette décision suscite des interrogations à l’approche des échéances électorales.
Une interdiction dénoncée
En visite dans la région, Cabral Libii comptait rencontrer ses partisans lors d’une réunion prévue le 17 février 2025. Cependant, il affirme avoir été empêché par une décision administrative qu’il qualifie d’« autoritaire ». Sur sa page Facebook, il a dénoncé ce qu’il considère comme une « persécution politique » visant à entraver son action.
« Les hautes instructions ont interdit cette réunion de travail », a-t-il écrit, laissant entendre que cette décision ne relevait pas d’une simple mesure locale mais d’une directive politique d’envergure nationale.
Mobilisation et engagement renouvelé
Malgré l’interdiction, le leader du PCRN s’est adressé à ses militants, leur promettant de revenir dans les prochaines semaines. Face à une foule déterminée, il a tenu à rassurer ses partisans sur la poursuite de son engagement.
Pour Cabral Libii, cet épisode illustre une volonté de limiter l’expression des partis d’opposition, particulièrement en période préélectorale. Toutefois, il reste déterminé à mener son combat politique et à défendre les aspirations de ses militants.
Un climat politique sous tension
Cette interdiction s’inscrit dans un contexte où plusieurs partis d’opposition dénoncent des restrictions croissantes sur leurs activités. À quelques mois des échéances électorales, de telles mesures risquent d’alimenter le débat sur l’équité du processus démocratique au Cameroun.
L’évolution de la situation à Ngaoundal et les éventuelles réactions des autorités centrales seront scrutées de près par les observateurs politiques. Cabral Libii, quant à lui, semble plus que jamais décidé à poursuivre son engagement malgré les obstacles.