La Journée internationale du sport au service du développement et de la paix, couplée à la course de la paix, s’est tenue du 4 au 5 avril 2025 à Yabassi, chef-lieu du département du Nkam, en présence de plusieurs dignitaires, parmi lesquels les autorités administratives, au premier rang desquels le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, et le ministre des Sports et de l’Éducation physique, le professeur Narcisse Mouelle Kombi.
Le Cameroun, de concert avec les Nations Unies, célèbre tous les 6 avril de chaque année la Journée internationale du sport au service du développement et de la paix. L’édition 2025 est placée sous le thème : « Pratique inclusive du sport, fusion des identités et édification des communautés pacifiques », et c’est la ville de Yabassi qui a été choisie pour accueillir l’événement.
Pour cette 12e édition, une grande marche sportive s’est déroulée dans les artères de la ville de Yabassi, sous l’encadrement des forces de maintien de l’ordre. En effet, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé, par sa résolution 67/296 du 23 août 2013, le 6 avril comme Journée internationale du sport au service du développement et de la paix. Cette journée est destinée à célébrer la contribution du sport et de l’activité physique à l’éducation, au développement humain, à l’adoption d’un mode de vie sain et à l’édification d’un monde pacifique.
C’est pourquoi, de concert avec la communauté internationale, cette célébration a été l’occasion pour le Cameroun de souligner l’importance qu’il attache au sport et à la promotion des valeurs morales. « Dans cette perspective, l’État du Cameroun fait des activités physiques et sportives des instruments de consolidation de la cohésion et des inclusions sociales, de la paix et du vivre-ensemble, d’où l’intérêt porté par les pouvoirs publics à ce secteur de la vie nationale », déclare Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Sports et de l’Éducation physique.
Ainsi, pendant deux jours, la ville de Yabassi a vibré au rythme de la course de la paix, baptisée « Bilenguè bi nsañ » en langue locale. Cette caravane de la paix, qui s’est déployée du pont sur le Nkam jusqu’au stade municipal de Yabassi, a été marqué par une soirée culturelle avec l’élection des miss.
Très tôt dans la matinée, les activités ont démarré par l’exercice pratique des marches athlétiques, qui ont été conduites par le ministre des Sports en personne. Le lancement des trois courses, à savoir la course VT organisée par la Fédération camerounaise de cyclisme, puis des courses sur route (mini-marathon), à savoir d’une part la course senior, puis la course junior réservée aux établissements et aux jeunes de moins de 20 ans, ont constitué les temps forts de cette célébration.
À la fin de la course, la palme d’or revient à Franck Tchoupteng des Forces armées et polices (FAP), dans la catégorie senior qui, faut-il le rappeler, a été plusieurs fois vainqueur des courses au Cameroun et au Tchad. « La course a été bien organisée, malgré qu’elle était un peu difficile, parce que je ne m’attendais pas à des collines de ce genre ; mais j’apprécie mes collègues parce qu’ils m’ont motivé à aller chercher une performance assez belle, comme les années précédentes », a-t-il déclaré à notre micro.
Dans la même lancée, nous avons eu droit au cross-country chez les dames et messieurs, ou à la course VTT. En course relais junior, le lycée technique de Yabassi est classé troisième, précédé du lycée technique, professionnel et agricole, suivi du lycée bilingue de Yabassi, qui remporte la médaille d’or.
Pour EBA Mirabeau, maire de la commune de Yabassi, « la course de la paix est un mouvement fédérateur, un véritable cadre privilégié du brassage des populations et du vivre-ensemble ». À titre de rappel, cette édition a été coorganisée par le ministère de la Jeunesse et de l’Éducation civique, ainsi que le ministère des Sports.
C’est à travers des défilés de mode accompagnés de groupes de danse et d’animation que s’est refermée cette célébration de la Journée internationale du sport. Comme le disait Pierre de Coubertin, fondateur des Jeux olympiques, « l’essentiel était de participer ».
Georges Potain Likeng