Cameroun : le MRC dénonce l’interdiction d’une réunion à Garoua

Cameroun : le MRC dénonce l’interdiction d’une réunion à Garoua

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) fulmine contre l’interdiction d’une réunion prévue au siège régional du Nord, à Garoua. Mamadou Mota, président national par intérim, dénonce une stigmatisation systématique et appelle les militants à rester mobilisés face aux intimidations.

Le MRC s’insurge contre la décision des Forces de maintien de l’ordre (FMO) d’empêcher la tenue d’une réunion politique à Garoua, le 2 septembre. Pour le parti, cette mesure traduit une volonté de museler son action : « Alors que d’autres partis politiques se déploient sans être inquiétés, le MRC est systématiquement ciblé et empêché de fonctionner normalement », fustige Mamadou Mota.

Un parti qui refuse la stigmatisation

Dans son communiqué, le MRC affirme n’avoir « aucune dette envers le gouvernement Biya » pour justifier ce traitement. Se présentant comme un acteur engagé pour le développement et la démocratie, il juge inacceptable d’être privé de ses droits démocratiques. L’interdiction est qualifiée de « preuve supplémentaire de la stigmatisation » dont le parti se dit victime.

Mobilisation et appel aux autorités

Face à ce qu’il considère comme des tentatives d’intimidation, le MRC appelle ses militants et sympathisants à rester déterminés et unis. Le parti exige la levée immédiate de l’interdiction et des sanctions contre les responsables de cette décision jugée illégale. « Nous ne nous laisserons pas intimider par ces tentatives de répression », promet Mamadou Mota.

Une détermination affichée

Pour conclure, le MRC martèle sa volonté de poursuivre sa lutte pour la démocratie et le développement au Cameroun. « Nous continuerons à défendre nos idéaux avec détermination et courage », affirme son président par intérim.


La Rédaction

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