Une prétendue « liste noire » agite la toile au Cameroun , Le ministre des Finances rétablit la vérité et appelle à la vigilance.
Depuis le 11 avril 2025, une rumeur persistante secoue les réseaux sociaux camerounais. Un document attribué au Groupe d’action financière (GAFI) y circule massivement, prétendant répertorier plusieurs personnalités camerounaises sur une supposée « liste noire » de l’organisme international. La nouvelle, reprise sans vérification par de nombreux internautes, a rapidement enflammé les débats en ligne, semant inquiétude et confusion au sein de l’opinion publique.
Face à cette agitation, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, est rapidement intervenu pour démentir formellement l’authenticité du document incriminé. Dans une déclaration officielle, il a dénoncé ce qu’il qualifie de « manipulation manifeste » d’un faux rapport, visiblement fabriqué pour induire en erreur.
« Le document qui circule est un faux. Il ne respecte ni la forme ni le fond des rapports officiels du GAFI », a affirmé avec fermeté le ministre, soulignant que plusieurs éléments permettent d’identifier sa fausseté : une mise en page approximative, des erreurs flagrantes dans les données et surtout, l’inclusion d’une liste nominative. une démarche totalement étrangère aux pratiques du GAFI.
Louis Paul Motaze a également invité les citoyens, particulièrement les utilisateurs des plateformes numériques, à faire preuve de discernement et à ne pas se laisser emporter par des informations non vérifiées. Il a rappelé que les publications officielles du Groupe d’action financière sont accessibles en toute transparence sur le site de l’organisation : www.fatf-gafi.org.
En appelant à la vigilance et à la responsabilité collective face à la désinformation, le ministre a voulu rassurer les Camerounais : aucun rapport officiel ne met en cause des personnalités du pays. Cette clarification intervient dans un contexte où la prolifération des fausses informations sur les réseaux sociaux représente un véritable défi pour la gouvernance et la sérénité publique.
Le gouvernement camerounais appelle ainsi à une mobilisation citoyenne contre la manipulation de l’information et encourage les médias à renforcer la vérification des sources pour préserver la qualité du débat public.