À quelques mois des échéances électorales d’octobre, l’Union Démocratique du Cameroun (UDC) monte au créneau pour dénoncer la prolifération de sondages jugés fallacieux circulant sur les réseaux sociaux.
Dans un communiqué publié ce 10 avril, le parti politique dirigé par le Dr. Adamou Ndam Njoya fustige des « manœuvres dolosives pré-électorales » visant à désinformer l’opinion publique et à influencer artificiellement le climat politique.
Selon l’UDC, ces « sondages fabriqués » relèveraient d’une stratégie orchestrée pour manipuler les électeurs et semer le doute sur l’issue des prochaines élections. Le communiqué met en lumière l’implication de groupes qualifiés de « charlatans » et de « fraudeurs électoraux », adeptes de la désinformation.
Face à cette situation, le parti appelle les institutions publiques telles que le CNC, l’ANTIC et d’autres organes de régulation à prendre leurs responsabilités. L’UDC exige que ces entités identifient et sanctionnent les auteurs de ces manipulations, afin de préserver l’intégrité du processus électoral.
« Nous sommes tenus, intellectuellement et éthiquement, d’intégrer l’urgence d’une dose de Morale et d’Éthique en Politique« , rappelle l’UDC dans son communiqué.
Le parti interpelle également l’opinion nationale et internationale, affirmant avoir identifié l’un des auteurs de cette tentative de manipulation, qu’il accuse d’agir pour le compte d’intérêts politiques bien connus.
Dans un appel à la mobilisation citoyenne, l’UDC exhorte les Camerounais à rejeter la « politique des coups bas » et à se concentrer sur les enjeux réels : s’inscrire massivement sur les listes électorales, voter en octobre et choisir librement leurs dirigeants, notamment le prochain Président de la République et les membres de la Magistrature suprême.
Cette sortie médiatique marque un tournant dans la pré-campagne et montre la volonté de l’UDC de défendre une démocratie transparente, face à ce qu’elle qualifie de tentatives de « spoiler la victoire du Peuple souverain ».
