Cameroon Tribune consacre ses pages à la célébration magistrale de la 53ᵉ Fête nationale de l’Unité, marquée par une parade militaire et civile d’envergure au Boulevard du 20 mai à Yaoundé, sous la présidence du chef de l’État Paul Biya. Le quotidien officiel souligne également la réception prestigieuse offerte par le couple présidentiel au Palais de l’Unité, détaillant les temps forts des festivités à travers un dossier spécial étalé sur 22 pages.
L’Économie alerte sur l’endettement croissant du Cameroun, avec une dette publique atteignant 14 442 milliards de FCFA en mars 2025, malgré un nouveau décret autorisant le ministre des Finances Louis Paul Motaze à contracter des emprunts supplémentaires. Le journal économique annonce également le report de l’entrée en bourse de BCFI Holding et salue la reconduction de Christophe Eken à la tête de la CEIMA pour un mandat de quatre ans.
Le Popoli révèle les tensions autour de la construction du stade d’Olembe, où l’entreprise Picini réclame le paiement de milliards de FCFA dus par l’État. Le journal satirique interpelle les autorités avec un ton provocateur : « Vous allez mettre la main dans vos poches ! », tout en pointant les retards dans les projets d’infrastructures.
L’Émissaire relate l’interruption controversée des travaux de reconstruction de l’hôtel de ville de Yaoundé VI par les forces de l’ordre, sur ordre du sous-préfet Joseph Alain Etoundi. Par ailleurs, l’hebdomadaire mentionne la gratitude des commerçants de Yaoundé pour l’aménagement du tronçon Carrefour Acacias – Carrefour Byem-Assi, attribué à l’action du président Biya.
L’Anecdote se penche sur les manœuvres politiques dans l’arrondissement de Yaoundé VI, où le maire local serait la cible de rivalités partisanes. Le bihebdomadaire évoque aussi l’actualité judiciaire, notamment la comparution de Dagobert Nwafo et le parcours du capitaine Emmanuel Kundé, figure emblématique des forces armées.
L’oeil du Sahel focalise son édition régionale sur les défis sécuritaires dans l’Extrême-Nord, avec le décès de deux militaires camerounais dans une attaque à Wulgo. Le quotidien mentionne également la découverte de 125 zones aurifères à Mbé (Adamaoua) et les initiatives de développement local, comme l’ouverture d’une station-service pilote par la Ceph à Banyo.
InfoMatin revient sur les célébrations de la Fête de l’Unité, soulignant la dimension symbolique du défilé militaire et civil présidé par Paul Biya. Le quotidien rappelle l’importance de la cohésion nationale dans un contexte où des appels à la candidature du président pour la présidentielle d’octobre 2025 se multiplient, notamment à Douala.
Vision Finance , à travers son enquête, met en lumière les risques liés au secteur bancaire et les obligations éthiques des médias. L’établissement de microfinance aborde aussi des faits divers, comme l’assassinat de l’enfant Mathis, tout en promouvant ses services conformes aux normes de la COBAC.
Mutations s’immisce dans les débats politiques autour de la présidentielle 2025, notamment sur le mandat impératif, alors que des conseillers municipaux du SDF migrent vers le MRC. Le journal analyse les enjeux liés à la recevabilité de la candidature de Maurice Kamto, tout en évoquant l’affaire Martinez Zogo, où Eko Eko dénonce une « distraction » médiatique.
Le Trihebdo Le Soir consacre son édition à la 53ᵉ Fête nationale de l’Unité, célébrée sous le thème « Armée et Nation unies pour un Cameroun tourné vers la paix et la prospérité ». L’hebdomadaire relate aussi l’inauguration du pontificat du Pape Léon XIV, marquée par la présence de Paul Atanga Ni, représentant personnel de Paul Biya, et rend compte du succès des journées portes ouvertes de la Base aérienne 101.
Le Témoin met en avant le rôle du sous-préfet Thierry Nama Cosmas lors des célébrations du 20 mai à Nkolafamba, saluant son « sens élevé du commandement ». Le journal revient également sur la remise de décorations républicaines par Francis Happi, symbole de reconnaissance envers des acteurs locaux engagés.
Le Messager, fidèle à sa tradition critique, interroge les « transhumances politiques » à l’approche de la présidentielle. Ngaleu Ngounou y appelle à une « clarification constitutionnelle » pour assainir le jeu démocratique, tandis que le quotidien dénonce les tentatives de désinformation dans l’affaire Martinez Zogo, relayant les cris d’alarme d’Eko Eko.
