« Les médecins camerounais sont mal formés ». Cette déclaration forte du Dr Rodolphe Fonkoua, président de l’Ordre national des médecins du Cameroun (ONMC), ouvre notre revue de presse. Dans une interview publiée par Echos Santé, il dresse un bilan préoccupant de la formation médicale au Cameroun. Il critique une éducation trop théorique et insuffisamment pratique, aggravée par l’existence d’un seul Centre Hospitalier Universitaire (CHU) pour dix facultés de médecine. Le Dr Fonkoua propose de fermer huit de ces facultés afin d’assurer une meilleure formation. Il avance également des solutions pour résorber le chômage des jeunes médecins en trois ans et dénonce l’exercice illégal de la médecine. Enfin, il suggère des mesures pour faire du Cameroun une destination privilégiée pour le tourisme médical. Retrouvez son entretien complet dans les pages 6 et 7 du journal.
Un rendez-vous pour plus de transparence dans la filière cacao. Le Cameroun ambitionne de favoriser un dialogue constructif entre les acteurs de la filière lors de la 111e Session Internationale du cacao, prévue du 7 au 11 avril 2025 à Yaoundé. Sous la houlette du ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, une réunion préparatoire s’est tenue le 24 janvier avec Michel Arion, directeur exécutif de l’Organisation internationale du cacao. InfoMatin revient ce matin sur les enjeux de cette rencontre.
Vivre pleinement après 40 ans, c’est possible ! Tel est le thème d’une conférence qui se tiendra le 29 janvier 2025 au Krystal Palace de Douala. Organisée par Anne Ngammeni Latang, coach de vie, cette initiative vise à déconstruire les stéréotypes liés à la quarantaine et à ouvrir de nouvelles perspectives. Quatre experts en coaching partageront leurs conseils et stratégies lors de cet événement. Plus de détails sont à lire dans L’Etudiant.
« Aigles » : une application qui révolutionne le Trésor public. Le journal Le Financier d’Afrique s’intéresse à l’impact du progiciel « Aigles », lancé le 6 janvier 2025, sur la gestion des finances publiques. Parmi ses réalisations, on note la régularisation des données de 203 000 agents publics, l’élimination des paiements indus et une sécurisation accrue des fichiers de solde. Cette innovation améliore également la qualité du service et la gestion des carrières des fonctionnaires.
Ebolowa : la quête du riz à prix réduit. Dans son édition de ce matin, Mutations propose un reportage exclusif sur l’escale de la caravane promotionnelle du ministère du Commerce à Ebolowa. Les habitants, carte nationale d’identité à la main, ont dû patienter dès l’aube pour obtenir leur ration de riz subventionné. Une scène qui illustre les difficultés rencontrées par les populations locales, à découvrir dans les pages de Mutations.
Interdiction des armes blanches dans le Mfoundi. Le préfet du département du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent, a signé un arrêté le 24 janvier 2025 interdisant l’usage public des armes blanches, telles que machettes, lames et rasoirs. Cette mesure vise à lutter contre la criminalité grandissante. Les contrevenants s’exposent à des sanctions judiciaires. Le Drapeau aborde cette nouvelle règlementation en première page.
ZLECAf : des exportations qui peinent à décoller. Dans son numéro du jour, L’Economie s’intéresse aux exportations camerounaises dans le cadre de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf). Depuis octobre 2022, les produits exportés restent largement en dessous des capacités nationales. Une analyse des freins à cette dynamique et des perspectives à explorer est à retrouver en page 3.
« Extrême-Nord : Les jeunes exigent une alternance ». Le journal La Voix Des Jeunes relaie une lettre ouverte de la jeunesse de l’Extrême-Nord adressée au président de l’Assemblée nationale. Ils dénoncent l’immobilisme politique et la stagnation du développement dans leur région. Les jeunes expriment leur frustration face à l’absence de perspectives et réclament une transition politique immédiate pour dynamiser le territoire.
Clôturons cette revue avec Le Zénith qui affirme qu’un doigt accusateur pointé sur des magistrats. Le journal met en lumière la montée de l’insécurité dans les grandes métropoles camerounaises, avec des agressions et des assassinats devenus fréquents. Il accuse certains magistrats de relâcher systématiquement les auteurs de ces crimes, ce qui crée un climat d’impunité et d’insécurité. Les victimes, souvent sans recours, vivent sous la menace constante des représailles.
