Cameroon Tribune dresse un bilan mitigé du Plan Présidentiel de Reconstruction dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest après cinq ans d’existence. Si des progrès sont notables, les défis restent immenses. Dans l’Extrême-Nord, le même journal rapporte la remobilisation des troupes à Mora suite à l’attaque de Wulgo, où un soldat a péri dans une explosion de mine – une information confirmée par le Quotidien régional d’informations du Nord-Cameroun et Le Drapeau.
News du Camer révèle le projet de rachat de Standard Chartered Bank Cameroun par Access Bank, en attente de l’approbation de la COBAC. Parallèlement, L’Économie annonce que BGFI Bank a franchi le cap des 120 milliards FCFA de bénéfices en 2024. Mais l’actualité monétaire fait débat : Cameroon Tribune présente les nouvelles pièces de la BEAC (dont la polygonale de 100F), tandis que Mutations alerte sur leur incompatibilité avec les machines à sous.
Le Jour analyse les relations complexes entre Paul Biya et Maurice Kamto autour de la « question bamiléké », évoquant une véritable théorie des jeux à l’approche des élections. Quotidien Emergence mentionne quant à lui 350 nouvelles révocations dans la fonction publique, tandis que Maurice Kamto tenterait de séduire les entrepreneurs tech à Douala. La Météo rapporte l’appel des évêques à une couverture médiatique responsable en période pré-électorale.
Le Temoin dénonce les délestages récurrents à Yaoundé malgré les promesses gouvernementales. À l’inverse, *Le Dra* met en lumière une campagne médicale gratuite dans la Bénoué Mayo-Louti, initiative de Mme Bouba Haman. Les problèmes urbains persistent : *Quotidien du Nord-Cameroun* alerte sur la prolifération des discothèques de fortune à Garoua, tandis que des travaux routiers démarrent à Bertoua (Quotidien Emergence).
News du Camer souligne les freins logistiques aux chaînes de valeur agricoles, alors que le Padi-Dja adopte un budget de 1,9 milliard FCFA pour 2025. L’Économie revient sur l’échec des négociations avec Sundance Resources pour le fer de Mbalam, un contentieux de 5,5 milliards $ désormais devant la Chambre de Commerce Internationale.