InfoMatin ouvre cette revue de presse avec un sujet brûlant : la présidentielle 2025. Les producteurs de cacao et café ont officiellement appelé Paul Biya à se représenter, lors d’une cérémonie à Yaoundé présidée par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. Un soutien qui relance les spéculations sur la candidature du chef de l’État, malgré l’absence de confirmation officielle.
Transition vers Le Jour, qui révèle une autre facette des enjeux locaux : l’exploitation illégale de la forêt communautaire de Mballam-Ngoya, menaçant les populations pygmées. Un reportage poignant qui contraste avec l’annonce de la rétrocession du Canal Olympia à l’Université de Yaoundé I, symbole d’un patrimoine culturel récupéré.
Le Drapeau et L’Indépendant pointent du doigt un problème récurrent : les coupures d’électricité. La vétusté des poteaux en bois (800 000 défectueux selon Le Drapeau, 900 000 pour L’Indépendant paralyse le réseau, notamment en saison des pluies. Si *Le Dia* évoque un plan gouvernemental de remplacement par des poteaux en béton, L’Indépendant rappelle l’urgence d’investissements massifs, malgré l’arrivée des 420 MW du barrage de Nachtigal.
Cameroon Tribune complète ce tableau avec la mise en place des dirigeants du barrage de Minkouma, projet clé pour booster la production électrique (240-300 MW). Une lueur d’espoir dans un secteur en crise.
Business Summit (L’Économie) braque les projecteurs sur l’Afrique centrale, présentée comme un « marché d’opportunités » lors d’un sommet à Paris en juillet 2025. Pendant ce temps, le Gabon lance un emprunt obligataire de 85 milliards FCFA, tandis que Cyrille Onana (Horus Investment Capital) alerte sur les risques d’une dette souveraine excessive en zone CEMAC.
Mutations aborde une actualité plus sombre avec l’affaire Yangwo : cinq ans de prison avec sursis pour un mari ayant battu à mort son épouse, un verdict qui suscite l’indignation. À Kribi, la noyade de quatre élèves rappelle les lacunes en matière de sécurité publique.
Le Messager donne la parole à Me Akere Muna, candidat à la présidentielle, qui défend sa vision de la démocratie et revient sur le scandale Glencore. Un entretien percutant qui contraste avec le plaidoyer du Parlement européen pour la libération de l’ex-président tchadien Hissène Habré, rapporté par L’Oeil du Sahel.
