Mayo Kani Évolution n’ira pas plus loin. Le club camerounais de volleyball dames s’est arrêté en huitièmes de finale du 32e Championnat d’Afrique des Clubs Champions, battu par l’ogre égyptien Al Ahly du Caire en trois sets secs (25-17, 25-19, 25-15).
Une défaite logique, mais une prestation qui mérite d’être saluée au regard du contexte.
Un adversaire de taille
Face à Al Ahly, vice-champion d’Afrique en titre et habitué des grandes affiches, les Camerounaises n’ont pas réussi à imposer leur rythme. Dès l’entame du match – le 27e de la compétition à Abuja – l’écart de niveau s’est fait ressentir. La formation dirigée par Octavie Fride Mékong a eu du mal à contrer la puissance offensive et la rigueur tactique des Égyptiennes, ultra-favorites de la rencontre.
Une élimination, mais des progrès
Comme lors de l’édition précédente au Caire, Mayo Kani Évolution s’arrête en huitièmes. Si l’objectif d’atteindre les quarts de finale n’a pas été atteint, cette participation à un si haut niveau reste une belle vitrine pour ce club venu de l’Extrême-Nord du Cameroun.
Erika Yende Damtse et ses coéquipières ont montré de l’envie et de la détermination, même si cela n’a pas suffi face à une équipe bien plus expérimentée. Leur combativité sur le terrain, malgré l’écart au score, témoigne de leur engagement.
Un symbole de résilience
Dans un climat tendu au sein de la fédération camerounaise de volleyball, marqué par des dysfonctionnements et un manque de soutien structurel, la performance de Mayo Kani Évolution prend une dimension encore plus symbolique. Leur présence sur la scène continentale pour la deuxième année consécutive est une victoire en soi.Le club sort de la compétition, mais avec les honneurs. Et surtout, il s’impose comme un acteur à suivre dans les prochaines années du volleyball féminin camerounais.
Par Wilfried NGOMSEU
