Les habitants du village de Kendeck, situé dans l’arrondissement de la Dibamba, département de la Sanaga Maritime, région du littoral, dénoncent l’expropriation de leurs terres par des individus qui se cachent derrière des hommes puissants. Ils demandent l’intervention du Président de la République, pour résoudre ce conflit foncier qui les oppose à madame TCHOUTA et au général MPAY Philippe.
Dans une correspondance adressée au Président de la République, son excellence Paul BIYA, ces populations dénoncent l’expropriation de leurs terres par des hommes qui se cachent dans l’ombre. Selon ces populations, leurs vies sont actuellement mises en danger en raison d’un litige foncier qui oppose la communauté villageoise à madame TCHOUTA et au général MPAY Philippe, et dans lequel des violences policières et militaires inacceptables sont infligées aux populations.
En rappel, ce conflit foncier trouve son origine dans l’immatriculation directe arbitraire d’une parcelle d’environ 40 hectares objet du titre foncier N TF2322/SM au profit de feu sieur Tchouta, originaire du département du Ndé, laquelle immatriculation a été annulée par le ministère du domaine du cadastre et des affaires foncières, soulignant son caractère irrégulier et illégitime. Pourtant, malgré cela, un véritable hold-up foncier continue sous la protection du Général Mpaye, représenté par M. BELL BELL Henri.
Depuis lors, cette communauté villageoise subit des menaces de tout genre : harcèlement systématique et incessant, arrestations arbitraires de ses autorités traditionnelles, intimidation constante, et manipulation des procédures judiciaires pour maintenir une situation totalement injustifiable. C’est face à tous ces faits incriminés que ces populations sollicitent l’arbitrage du président de la République pour qu’enfin elles puissent entrer dans leur droit et retrouver une vie normale.
Ainsi, il est donc urgent que le président de la République intervienne pour résoudre ce conflit et rétablir la justice. Les populations de Kendeck ont besoin d’une solution définitive pour retrouver leur droit et vivre en paix. Il est temps de mettre fin à cette situation injustifiable et de protéger les droits des populations autochtones.
Georges potain likeng