Dans une mise au point transmise au quotidien Cameroon Tribune, l’honorable Jean Michel Nintcheu, député et président national du Front pour le Changement du Cameroun (FCC), a tenu à rectifier certaines informations publiées dans l’édition N° 13277 du 21 janvier 2025, notamment en page 6, dans la rubrique intitulée « Les 18 partis politiques autorisés à investir un candidat à la présidentielle ».
L’article publié attribuait au Social Democratic Front (SDF) cinq députés à l’Assemblée nationale, incluant implicitement l’honorable Nintcheu. Or, celui-ci a clairement indiqué qu’il ne fait plus partie du SDF depuis le 25 février 2023. Il rappelle que sa présence au sein de ce parti lors de son élection en 2020 résultait d’un accord temporaire entre le SDF et le Rassemblement pour la Patrie (RAP). Cet accord étant devenu caduc, il a rejoint sa formation politique d’origine, le RAP, qui a depuis changé de dénomination pour devenir le Front pour le Changement du Cameroun (FCC).
La légalité du FCC confirmée
L’honorable Nintcheu précise que la nouvelle dénomination du parti a été validée de fait conformément à la loi camerounaise N° 90/056 du 19 décembre 1990. Les démarches nécessaires ont été effectuées auprès des services compétents. Après le dépôt des dossiers le 10 juillet 2023, le ministère de l’Administration Territoriale avait jusqu’au 13 octobre 2023 pour se prononcer. Aucun avis contraire n’ayant été formulé dans le délai légal, le changement de dénomination est désormais effectif depuis le 14 octobre 2023.
Sur la question de la représentativité du FCC, l’honorable Nintcheu s’appuie sur des dispositions claires de la Constitution camerounaise. Selon l’article 15(2), « chaque député représente l’ensemble de la Nation », et l’article 15(3) précise que « tout mandat impératif est nul ». Ainsi, bien que le député ait été investi initialement par un parti, il agit désormais comme représentant de la Nation et non d’une formation politique particulière.
En tant que président national du FCC, l’honorable Nintcheu considère que son statut de député garantit la représentation légale de son parti à l’Assemblée nationale. Il rejette donc toute interprétation selon laquelle le FCC serait un parti sans représentation, ce qui lui permet de remplir les conditions pour investir un candidat à l’élection présidentielle de 2025.
Un appel au respect de la hiérarchie des normes
L’honorable Nintcheu critique également l’omission du FCC dans la liste des 18 partis politiques autorisés à présenter un candidat à la présidentielle, publiée par Cameroon Tribune. Il souligne que cette omission va à l’encontre des dispositions constitutionnelles et de la loi électorale. Il affirme que le FCC, en tant que parti représenté à l’Assemblée nationale, n’est pas soumis aux exigences des partis non représentés, telles qu’énoncées à l’article 121(2) du Code électoral.
Une exigence de rectification
Pour conclure, l’honorable Nintcheu appelle Cameroon Tribune à publier ce droit de réponse conformément à la loi sur la communication sociale au Cameroun. Il estime que le respect de l’exactitude des faits est essentiel, surtout pour un média public.
Le FCC, sous la direction de l’honorable Nintcheu, se positionne désormais comme un acteur clé dans l’arène politique nationale, avec la ferme intention de participer activement à l’élection présidentielle de 2025.