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Cemac : le Cameroun a le Smig le plus bas de sous région

 Cemac : le Cameroun a le Smig le plus bas de sous région

Avec un salaire minimal fixé à 36 270 Fcfa, le Cameroun continue à se maintenir dernier parmi les 6 pays que comptent la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale et l’un des derniers dans le classement africain.

En Guinée-Équatoriale, le salaire minimum interprofessionnel garanti est passé de 90.000 FCFA en 2002, pour se retrouver désormais à 128.000 FFCFA aujourd’hui. En revanche, la République du Congo peut se targuer d’un bon SMIG à hauteur de 90.000FCFA. Elle est suivie du Gabon qui s’en sort avec 80.000 FCFA .

La rémunération minimale fixée par l’État, connue sous différentes appellations (SMIG, SMIC, SNMG), est un point récurrent de discussion entre les partenaires sociaux dans différents pays. Selon les pays, on le nomme salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) ou Salaire national minimum garanti (SNMG). Il s’agit, en fait, de la rémunération minimale des salariés définis par les États.

Malgré des multiples réclamations, depuis 2014, Le Cameroun continue, à payer le Smig le plus bas au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), juste devant la République Centrafricaine (Rca) qui stagne à 36 000 Fcfa. Une réalité qui tranche avec son statut de « géant économique » de la sous-région avec un tissu industriel réputé diversifié, un Pib de 45 milliards de dollars en 2021, très loin devant la Guinée-Équatoriale (13 milliards de dollars en 2021), le Congo (10 milliards de dollars en 2020), le Gabon (18,29 milliards de dollars en 2021) et le Tchad (10 milliards de dollars en 2017).

Il faut noter qu’une analyse comparative des différents SMIG proposés dans les pays africains, permet d’affirmer sans risque d’erreur, que le Maroc est en tête de liste des pays d’Afrique en matière de salaire minimum. Il a élevé la barre à 137.095 FCFA, soit la rémunération minimale la plus élevée. Ainsi, sur une échelle de 1 à 18 pays, le Maroc se classe en première position en matière de rémunération minimale salariale fixée par les États africains. Ainsi, au royaume chérifien, la dernière revalorisation du SMIG intervenue le 1er juillet 2014 a fait progresser le salaire minimum de 10 %, élevant ainsi le SIMG du pays à 209 €. Les pays comme la Guinée-Équatoriale et l’Algérie viennent occuper une bonne place dans ce classement, complétant ainsi le top 3 des plus gros salaires minimums en Afrique francophone. Les pays comme le Gabon s’en sortent avec 80.000 Fcfa et 60.000 Fcfa pour le Tchad.

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