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L’entrepreneuriat : une arme redoutable de lutte contre le chômage des jeunes.

 L’entrepreneuriat : une arme redoutable de lutte contre le chômage des jeunes.

De nos jours, la population mondiale des moins de 30 ans dépasse les 4 milliards d’individus. Selon une étude menée par les Nations Unis, 89,7 % vivent dans les pays émergents et en voie de développement, notamment au Moyen-Orient et en Afrique. Par conséquent, il est essentiel et légitime de s’interroger sur la place grandissante de la jeunesse africaine dans le développement durable du continent.

Une formidable énergie d’entreprendre s’est emparée du continent africain. Du nord au sud, de l’ouest à l’est, on enregistre chaque jour la création de nombreuses startups. A l’origine de cette révolution, une jeunesse qui a décidé de se lancer dans l’auto-emploi, afin de résoudre le manque d’emploi auquel elle fait face.

Au Cameroun, nombreux sont des jeunes qui malgré les difficultés ont pu s’intéresser à l’entrepreneuriat au travers de la création d’un petite affaire. Des initiatives que le chef de l’État Cameroun a d’ailleurs relevé lors de son discours du 10 février 2023 à l’occasion de la 57eme fête nationale de la jeunesse.

Sous le thème « Jeunesse, réarmement moral, civique et entrepreneurial, gage de la discipline pour l’édification d’un Cameroun uni et prospère », le chef de l’Etat camerounais, interpelle la jeunesse à faire preuve de créativité. « Je vous demande, une fois de plus, de vous tourner également vers l’auto-emploi, en saisissant les opportunités qui s’offrent à vous dans les domaines tels que l’agriculture, l’artisanat ou l’économie numérique. C’est assurément l’une des voies les plus indiquées pour résorber le chômage des jeunes », a-t-il indiqué dans son discours du 10 février 2023, à 20 h au travers de la chaîne nationale Crtv.

En fait, le président Paul Biya, reconnaît qu’il est difficile aujourd’hui de se faire recruter dans le public, comme dans le privé. Car, ceci est dû à un nombre croissant de diplôme dans le pays. Pour résoudre ce problème, l’entrepreneuriat reste une porte de sortie pour se faire de l’argent et être indépendant.

Selon une étude du Global Entrepreneurship Monitor (GEM) publiée en 2015, 60 % des jeunes africains interrogés, âgés de 18 à 34 ans, se disent « optimistes quant au potentiel économique de l’entrepreneuriat et croient avoir les compétences et le savoir requis pour créer une entreprise »

Prise de conscience jeune

« Le jeune africain doit être conscient de son potentiel et être entreprenant afin de sortir de la précarité, et de résoudre le problème de l’emploi des jeunes qui demeure un défi dans nos pays. Nous devons nous libérer de ces idées, selon lesquelles, diplôme en main, il nous faut à tout prix travailler dans la fonction publique. Ou encore que pour entreprendre il faut avoir des diplômes. Ce ne sont que des idées fausses qui empêchent de nous prendre en charge », commente  une jeune entrepreneuse .

Au Cameroun, plusieurs entreprises  jeunes  proposent des emplois grâce à des startups qu’ils ont eux-mêmes créées. Certaines sont devenues des véritables succss stories, avec des dizaines de jeunes comme employés. C’est le cas par exemple de Sahel Energie qui est une équipe de jeunes hommes et de femmes qualifiés en énergie solaire mettant en exergue leur dynamisme et leur savoir-faire pour palier au déficit énergétique connu dans le pays.

Sahel Energie

Crée d’une synergie des étudiant de l’ancienne Institut Supérieure du Sahel de Maroua en 2009, aujourd’hui Ecole Supérieur Polytechnique du Sahel, SEN se verra établit comme un véritable point de développement énergétique à partir de 2014 et aura son siège social à Garoua. 

Sahel Energie est dirigé par son fondateur, Monsieur LOUAYAKBA ENOK (ingénieur de conception en énergies renouvelables). L’équipe technico-administrative est complétée par un secrétaire, deux ingénieurs consultants, quatre techniciens spécialisés en énergie solaire et un comptable. 

Il s’agit en effet, d’un groupe de spécialistes des énergies renouvelables en général néanmoins, leurs activités sont plus orientées vers les énergies solaire et éolienne.

Forts d’une expérience, SEN a su maîtriser toutes les étapes de la distribution de l’énergie et la mise sur pieds de certains projets solaires. Son équipe est formée en continu et détient les compétences qui lui permet d’offrir ce service photovoltaïque dans le septentrion.

Le promoteur

Le jeune LOUAYAKBA  ENOK  Enok, est le promoteur de Sahel Énergies-Cameroun. Ingénieur de Conception en Energies Renouvelables, le camerounais originaire de la région de l’Extrrme-Nord Cameroun a vu le jour, le 22 Mars 1986 à LARA dans le département du Mayo-kani.

Marié, il s’installe dans la ville de Garoua qui l’a vu grandir et se lance ainsi dans une carrière dans le solaire.

En fait, le solaire a toujours été une passion de sa tendre enfance. C’est  à travers des multiples formations, qu’il décidé ainsi de faire du solaire un métier.

En 2009 , Enock obtient son Baccalauréat Electronique au Lycée Technique de Garoua, dans la région du Nord Cameroun. Entre 2011 et 2012 , il suit une formation à l’Institut Supérieure du Sahel-Université de Maroua (1er promotion), ou il sortira de là avec un Diplôme d’Ingénieur de Travaux en Energies Renouvelables Option énergie Solaire. C’est alors qu’il décide d’approfondir son savoir avec des stages et en Décembre 2013 il est formé par Solar Technology (SMA) France à la conception et à l’installation des modules solaires en zone isolée.En 2015 il obtient le Diplôme d’Ingénieur de conception en Energies Renouvelables, à l’école nationale supérieure polytechnique : Université de Maroua. Il optera toujours pour le suivi grâce à une formation en Janvier 2017  par Félicity Solar à l’électrification des sites isolés et en Mars 2020 par Vitron Energy à l’électrification des sites isolés.

Expérience

Enrichit par plusieurs formations, commencera alors pour le jeune homme une expérience telle que décrite plus bas :

 En Aout 2020, l’ingénieur se retrouve à la direction des travaux d’installation de la centrale solaire PV de 12KWc à HORMBALI-commune de Tcholliré à SAHEL ; dans la même structure en Janvier 2020 il travaille sur l’installation des lampadaires solaire autonome « All-In-One » dans la commune de Lagdo ;De Septembre à Décembre 2019, il étudie la  faisabilité du projet communal dans le secteur agropastoral et halieutique dans le cadre de la coopération Cameroun Israël au travers de  Planet Integrated Consultants (PIC) ; En Octobre 2019, il prend par  aux travaux d’installation de 50  lampadaires solaire autonome dans la commune avec CC / Commune de PITOA. Si on se met à énumérer son parcours, il va falloir assez du temps pour faire une biographie de ce jeune.

La difficulté de l’entrepreneuriat reste le financement

Il faut préciser que  l’entrepreneuriat des jeunes Camerounais connait d’énormes défis en termes de pérennisation dû au manque de soutien et d’encadrement, surtout financier. Beaucoup de ces jeunes entrepreneurs ou porteur de projets ont des moyens très limités par rapport à leurs ambitions. Mais le génie est là. Il faudrait juste une attention de l’État pour encourager la création de petites et moyennes entreprises pour réduire le taux de chômages des jeunes. C’est en ce sens que le président de la République décide concentir des efforts avec le gouvernement pour venir en aide aux jeunes.« Pour donner une impulsion à ce dispositif, j’ai instruit le Gouvernement d’accélérer la mise sur pied du Fonds de Garantie aux Jeunes Entrepreneurs, en y intégrant un guichet spécial dédié au financement des projets des jeunes de la diaspora camerounaise ».

Pour encourager les jeunes à se lancer dans cette voie, les investisseurs ne manquent pas d’idées. De nombreuses compétitions créatives sont financées par de multiples acteurs, telles que « le concours mondial d’innovation 2030 » mis en place pour inciter les jeunes à démontrer leurs capacités d’entrepreneurs, en proposant des solutions innovantes correspondant aux besoins des populations. L’implication de la jeunesse dans les organisations non gouvernementales ainsi que dans les associations est de plus en plus perceptible. Le nombre de ces entités croit à un rythme exponentiel en Afrique, et son impact économique est loin d’être négligeable. Il est donc plus que jamais important de miser sur l’entrepreneuriat jeune.

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