Le lundi 20 janvier 2025, Donald Trump a officiellement prêté serment en tant que 47e président des États-Unis. Lors d’une cérémonie d’investiture empreinte de faste au Capitole, à Washington, le milliardaire républicain a retrouvé les clés de la Maison-Blanche après avoir remporté les élections de novembre dernier.
Son discours inaugural a été marqué par des annonces fortes, notamment sur l’immigration, les droits des personnes transgenres et la conquête spatiale.
Un ton ferme sur l’immigration
Fidèle à son discours de campagne, Donald Trump a réaffirmé sa position dure sur l’immigration. Il a promis de mettre en place des mesures radicales visant à expulser ce qu’il a qualifié de « millions et millions de criminels étrangers ». Selon lui, ces expulsions massives permettront de « restaurer l’ordre » et de « protéger les citoyens américains ».
Bien que le président n’ait pas détaillé les mécanismes prévus pour appliquer ces mesures, ses propos laissent entrevoir une reprise des politiques strictes menées lors de son premier mandat, notamment celles concernant la frontière américano-mexicaine. Ces déclarations ont immédiatement suscité des réactions vives, aussi bien au sein des associations de défense des droits humains qu’auprès de certains leaders politiques démocrates, qui dénoncent une politique discriminatoire.
Une attaque contre les droits des transgenres
Le discours d’investiture a également été marqué par une prise de position controversée sur les droits des personnes transgenres. Donald Trump a indiqué vouloir réexaminer les protections fédérales mises en place par l’administration précédente. Selon ses propos, les décisions concernant les droits des personnes transgenres devraient relever des États plutôt que du gouvernement fédéral.
Cette annonce, perçue comme une menace pour les droits des minorités, a provoqué une levée de boucliers parmi les militants LGBTQ+. De nombreux observateurs estiment que ces mesures risquent d’accentuer les inégalités et de marginaliser davantage les communautés concernées.
Un rêve renouvelé pour la conquête spatiale
En contraste avec ces propositions polarisantes, Donald Trump a également évoqué des projets ambitieux pour l’exploration spatiale. Il a appelé à une accélération du programme spatial américain, promettant une mission habitée sur Mars d’ici 2030. Selon lui, la conquête de la planète rouge symbolise « la grandeur et l’innovation des États-Unis ».
Ce volet de son discours, moins controversé, a été salué par la communauté scientifique et les entreprises du secteur spatial, qui y voient une opportunité de renforcer la position des États-Unis en tant que leader mondial de l’exploration spatiale.
Un mandat sous haute tension
Le retour de Donald Trump à la présidence s’annonce tumultueux. Ses prises de position divisent profondément l’opinion publique, reflétant les tensions qui traversent la société américaine. Si ses partisans saluent un leader déterminé à « restaurer l’Amérique », ses opposants redoutent une exacerbation des fractures sociales et politiques.
Alors que le monde entier observe les premiers pas de ce second mandat, une chose est certaine : Donald Trump entend marquer son retour par des décisions spectaculaires et un style qui n’a rien perdu de sa combativité.
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