À l’occasion de l’inauguration de la maison d’édition « Éclosion » ce samedi 31 mai 2025 à Douala, le professeur Tetanye Ekoe Bonaventure a procédé à la dédicace de son ouvrage intitulé « Fossi Jacob, le gamin et son héros, aux chutes de la Metche, la fin tragique du héros inconnu ». Cette cérémonie a eu lieu en présence d’historiens, d’hommes politiques, d’autorités administratives et de journalistes.
Le livre est divisé en trois parties. La première partie, qui va de la page 1 à la page 44, retrace le déroulement de la guerre d’indépendance de 1955 au Cameroun. L’auteur décrit les troubles sociaux et politiques liés aux activités du parti nationaliste (UPC) qui réclamait la réunification et l’indépendance du pays. Les autorités françaises ont réagi en interdisant l’UPC et en lançant une répression violente contre les nationalistes.
La vie du protagoniste, un gendarme camerounais, est décrite dans le contexte de cette répression. L’auteur raconte son « incident » avec un adjudant français qui lui vaudra une affectation disciplinaire à Dschang, dans la région de l’Ouest, qui était une zone de maquis. La vie du camp de gendarmerie de Dschang est décrite avec ses différents états, notamment la ségrégation entre les Blancs et les Camerounais.

La deuxième partie, qui va de la page 45 à la page 87, est consacrée à la révélation entre le gamin de neuf ans et son héros, Fossi Jacob, un leader de l’UPC capturé par l’armée française et transféré à la prison de Dschang. L’auteur explique que les prisonniers, dont Fossi Jacob, seront amenés le soir pour être jetés dans les chutes de la Metche.
La troisième et dernière partie de l’ouvrage, qui va de la page 87 à la fin, décrit le retour au camp et se termine par des réflexions profondes sur les actions de la France pendant la colonisation. L’auteur pose des questions sur les informations disponibles et suggère que des recherches plus approfondies soient menées pour éclairer la nouvelle génération.
Ainsi, ce livre est un témoignage important sur une période cruciale de l’histoire du Cameroun et invite à une réflexion sur le passé colonial du pays.