- Contrairement à ce qui a été publié sur certaines pages, l’étudiant accidenté, arrivé à l’hôpital de district de Kaele hier 20 décembre, a été pris en charge par le personnel soignant.
Selon les témoignages de certains étudiants présents à l’arrivée de l’accidenté, « il a été admis dans une salle. Sur le coup, les infirmiers présents ont débuté les premiers soins.
« l’étudiant mort a été pris en charge contrairement à ce que les gens racontent. Il était difficile qu’il survive. J’étais là quand le chauffeur de moto est arrivé avec lui. Les médecins n’ont pas attendu qu’on paie la facture. Ils ont pris le cas en urgence », raconte Bournabé, étudiant.
L’administration
Le directeur de l’hôpital, le Dr Kidi Menta Marius, interrogé par notre redaction déclare,« vous pensez vraiment que c’est possible qu’un blessé arrive aux urgences et qu’on ne le prenne pas en charge ? » « S’il n’avait pas été pris en charge, on aurait vu ses images couchées sans soins. Mais comme ils sont dans la désinformation, ils ont préféré faire ce qu’ils ont fait.
En fait, ce garçon est arrivé dans la nuit d’hier victime d’un AVP et dans un état comateux avec une détresse respiratoire. Le bilan a fait état d’un traumatisme crânien sévère. Tout de suite, il a été pris en charge par le médecin de garde. Sur oxygénothérapie remplissage . Et le nursing en attendant son transfert dans un centre spécialisé. Vu qu’il était instable sur le plan hémodynamique. Il rendra l’âme vers 6 h après une tentative de réanimation cardiopulmonaire.
Le blessé a été pris en charge, ses factures sont là. Que personne n’a réglé. La preuve, le conducteur de moto est encore dans nos services. »
Les réseaux
Des affirmations qui réfutent les dires du lanceur d’alerte. Car selon lui, « Djatsa Boris, unique fils à son père et étudiant à l’École nationale supérieure des mines et des industries pétrolières (ENSMIP) de kaélé est mort à 4 h ce matin après avoir été admis à l’hôpital de district de Kaélé. Victime d’un accident de circulation, les médecins ont catégoriquement refusé de s’occuper de lui s’il n’y a pas l’argent !!! Il succombe à ses blessures pendant que des personnes présentes à l’hôpital cherchaient à contacter sa famille pour venir payer les soins. »
Qui croire ? Cependant, la version des faits de la plupart des étudiants sur place et celle du chauffeur de moto concorde avec celle du directeur de ce centre hospitalier. Comme pour dire : faites attention aux informations parfois non vérifiées de certains lanceurs d’alerte qui poussent souvent à la désinformation.
