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Mayo-Tsanaga : le peuple Mafa promeut sa culture.

Du 18 au 21 décembre 2024, le peuple Mafa s’est réuni pour célébrer la 1re édition du festival culturel international Mafa (Gwalala).

Pendant 4 jours , plus de 10.000 festivaliers ont assistés à multiples activités . En effet, c’est autour de spectacles et performances artistiques, expositions, compétitions socioculturelles, activités sportives et de loisirs que le festival c’est concentré.

Cependant, le point majeur était la réflexion sur le terme « Matakam », considéré comme dénigrant pour le peuple Mafa.


En fait, les Mafa sont engagés à enlever ou supprimer le mot : « Matakam » de tous les documents (physiques et numériques) du monde et effacer dans les esprits. Car, c’est un vocable qui dénigre leur communauté.

Pour y parvenir , les leader ont déclencher la sensibilisation auprès des autres communautés. À l’effet de donner le sens du mot Matakam à ceux qui ne comprennent pas.

Dr Manaouda Malachie

Un événement salué par son digne fils, le Dr Manaouda Malachie, ministre de la santé publique, qui a tenu à prendre part. Il n’a pas manqué de sensibiliser c’est frère et sœur sur l’importance de la culture pour chaque peuple.

Découverte : le MARAY

Un moment célébré par les gardiens des traditions. Il s’agit de la libération du taureau sacré ( MARAY). Un activité qui a eu lieu à l’ouverture le 18 décembre.

Un gros taureau, fort, qui symbolise la vitalité et la fertilité. Gardé en captivité, engraissé et choyé pendant 3 ans, cet animal incarne l’attente et l’espoir d’un peuple. Le jour ou il est libéré reste, un moment chargé de sens, orchestré par les gardiens des traditions Mafa, appelés Biygwola ou Zougla selon le village.
Lors de cette première édition, quatre taureaux ont été libérés. Une libération qui symbolise le renouveau.

Résolutions

Gwalala , le festival culturel international Mafa a pris fin, le 21 décembre 2024, à Mokolo, dans la région de l’Extrême-Nord avec 11 résolutions. Parmi elles : le rejet avec la dernière énergie de l’appellation Matakam, terme Moqueur, réducteur envers le peuple Mafa et son retrait de la désignation des cantons de Matakam-Sud et Matakam-Nord, et de tous les documents administratifs, y compris les Chants composés par les artistes. Quitus est donné à l’association GWALALA de déclencher une démarche citoyenne sous l’encadrement de l’autorité administrative dans ce sens.

À propos Joel Mana

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