Mini Festival KOH ZIME : la culture des peuples de la forêt s’invite à Douala

Mini Festival KOH ZIME : la culture des peuples de la forêt s’invite à Douala

Sous les grands arbres du parcours Vita, tambours, chants et parures traditionnelles ont fait vibrer Douala. En prélude à la sixième édition du Festival international du peuple KOH ZIME, prévue à Lomié du 24 au 26 octobre 2025, une conférence de presse a mis en lumière ce mercredi 8 octobre les valeurs d’un peuple méconnu, gardien des traditions forestières d’Afrique centrale.

L’association culturelle KOH ZIME, initiatrice du festival, fédère des communautés issues non seulement de la région de l’Est du Cameroun, mais aussi du Gabon, du Congo, de la République Centrafricaine et de l’Angola. Longtemps assimilé à tort aux populations pygmées, le peuple KOH ZIME revendique une identité culturelle propre, enracinée dans la forêt équatoriale.

Avec 16 langues répertoriées, ce groupe détient un patrimoine linguistique et spirituel d’une richesse exceptionnelle. Le festival se veut un espace de réhabilitation identitaire, un lieu où danses, rites, gastronomie et artisanat dialoguent avec le monde moderne.

Douala, vitrine avant Lomié

Le mini festival organisé à Douala a servi de tremplin médiatique et de vitrine culturelle. « Nous invitons toutes les communautés à venir découvrir le savoir-faire et le savoir-être d’un peuple qui vit en symbiose avec la forêt », a lancé Idriss Beye, président du comité technique d’organisation.

Au programme : expositions artisanales, dégustations culinaires, danses traditionnelles et conférences-débats sur le thème « L’identité culturelle face aux défis de la modernisation ». L’objectif : sensibiliser les citadins à la valeur des cultures autochtones et encourager la sauvegarde d’un patrimoine en danger.

Un avant-goût d’un rendez-vous international

Le grand rendez-vous est fixé à Lomié, du 24 au 26 octobre 2025. La sixième édition du Festival KOH ZIME réunira des délégations venues de tout le bassin du Congo pour célébrer les peuples de la forêt.

Au-delà des festivités, l’événement se veut un plaidoyer pour la reconnaissance des peuples autochtones et un levier de tourisme culturel durable dans la région de l’Est. Une invitation à repenser la place de la culture comme moteur de développement et de dialogue entre les peuples.

Potain Georges Likeng, pour K-news24

La Rédaction

Learn More →

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *