Cinq mois après la disparition d’Alexandra Martine Diengo Lumbayi à Trois-Rivières, au Canada, le rapport du coroner a été rendu public. Selon les conclusions officielles, la jeune femme est décédée par noyade accidentelle, et aucune preuve ne suggère l’intervention d’un tiers. Une conclusion que la famille de la défunte rejette catégoriquement, exigeant davantage de clarifications.
Les conclusions du coroner
Le coroner Steeve Poisson a rendu un rapport de quatre pages, détaillant les examens médicaux et les analyses effectués sur le corps de la victime. L’autopsie, réalisée le 10 octobre 2024 au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale à Montréal, n’a révélé aucune lésion traumatique contributive au décès.
Le rapport précise également que :
Aucune intervention d’un tiers n’a été détectée. Aucune substance toxique (alcool, médicaments ou drogues) n’a été retrouvée dans l’organisme de la victime. La cause du décès est attribuée à une noyade accidentelle.
Une famille en quête de réponses
Malgré ces conclusions, la famille d’Alexandra Martine Diengo Lumbayi rejette fermement la thèse de l’accident et estime que plusieurs zones d’ombre demeurent. Selon ses proches, la jeune femme n’avait aucune raison de se retrouver dans cette situation, et le manque de témoins directs soulève des doutes sur la version officielle.
« Nous avons besoin de plus de réponses. Trop d’éléments ne collent pas avec la personnalité et les habitudes d’Alexandra », confie un membre de la famille, qui continue à réclamer une enquête approfondie.
Vers une réouverture de l’enquête ?
Si pour les autorités, le dossier semble clos, la pression exercée par la famille et des associations de défense des droits pourrait relancer l’affaire. Plusieurs voix s’élèvent pour demander un réexamen minutieux des circonstances du décès, afin de lever toute ambiguïté.
L’émotion reste vive, et la quête de vérité se poursuit pour les proches d’Alexandra Martine Diengo Lumbayi. Affaire à suivre…