La défaite de Manchester United en finale de la Ligue Europa a relancé le débat sur André Onana. Pour le gardien camerounais, cette nouvelle désillusion s’inscrit dans un schéma récurrent. Ses finales européennes sont souvent synonymes de déceptions.
Finales : un palmarès vierge
Onana a un historique riche en finales européennes, mais pauvre en victoires. En 2023, avec l’Inter Milan, il s’incline 1-0 en finale de la Ligue des Champions contre Manchester City. Malgré une prestation solide, le trophée lui a échappé. En 2017 déjà, avec l’Ajax, il perdait la Ligue Europa contre Manchester United (2-0). Trois finales perdues en sept ans (2017, 2023, 2025), un constat difficile. Cette saison, en Europa League, il a encaissé 17 buts en 12 matchs, avec seulement 2 « clean sheets » (UEFA).
La pression des grands matchs
Les erreurs d’Onana sont souvent ciblées. Mais la défaite est collective. Cependant, pour un gardien, la responsabilité est énorme. La moindre hésitation peut être fatale. La répétition de ces déconvenues en finale interroge sur sa gestion de la pression.
Malchance ou fragilité ?
Est-ce une série de malchances ? Ou une fragilité qui apparaît lors des matchs décisifs ? Son talent au pied est loué, ses parades spectaculaires. Pourtant, la « malédiction des finales » pèse sur sa réputation. Elle impacte aussi son avenir dans les grandes compétitions européennes.
Ce cumul d’échecs en finale marquera le joueur et la perception du public. Le défi d’Onana est immense : briser cette spirale négative. Il doit prouver qu’il peut être le rempart inébranlable attendu et enfin soulever un trophée européen.