Paludisme : l’Afrique fait bloc à Yaoundé
L’ Afrique fait bloc au Cameroun contre le paludisme. C’est a la faveur d’une conférence ministérielle en cours depuis hier à Yaoundé. Réunissant des ministres de la santé et experts de l’OMS pour l’Afrique , la rencontre vise à penser des stratégies pour lutter efficacement contre les pays les plus durement touchés. Le premier ministre Joseph Dion Ngute représentait le chef de l’Etat Paul Biya aux assises.
Le paludisme a causé en 2022 la mort de près de 423 000 personnes dans le monde selon l’organisation mondiale de la santé. l’Afrique demeure le continent le plus touché par la maladie qui sévit sévèrement dans 11 pays dont le Cameroun. Pourtant avec les ressources et les outils disponibles, nos pays peuvent réduire considérablement voir mette fin a la mortalité liée au paludisme. La réflexion est au coeur de la conférence ministérielle ouverte ce 06 mars 2024 à Yaoundé. Elle vise à renforcer les engagements politiques et financiers en faveur d’une riposte accélérée contre la maladie dans les pays concernés , en vue d’atteindre les cibles fixées en 2030.
« Bien que nous observons des signes prometteurs dans nos combats contre le paludisme, le moment n’est définitivement pas à la complaisance. La bataille est loin d’être gagnée face à ce fléau dévastateur, principale cause de mortalité infantile dans de nombreux pays. Il est important d’accélérer notre marche et de redoubler d’efforts dans l’atteinte des objectifs ambitieux de la stratégie technique mondiale contre la paludisme d’ici 2030 » déclare directeur exécutif du fond mondial pour la lutte contre le paludisme, le VIH / Sida et la tuberculose
Les assises réunissent autour du premier ministre Joseph Dion Ngute Représentant personnel du chef de l’Etat, les ministres de la santé ,des finances, responsables nationaux de programmes de lutte contre le paludisme des 12 pays les plus touchés, de hauts responsables mondiaux dont le directeur de l’OMS pour l’Afrique et le directeur exécutif du fond mondial pour la lutte contre le paludisme, le VIH / Sida et la tuberculose.
Au terme de ce conclave ils s’engagent à traduire cet engagement politique en actions et en ressources financières pour atteindre l’objectif zéro palu d’ici 2030.