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CAMEROUN : audit des lignes 65 et 94, Cabral Liby désavoue le Consupe ?

 CAMEROUN : audit des lignes 65 et 94, Cabral Liby désavoue le Consupe ?

Cabral Libii, président du PCRN

L’audit des lignes 65 et 94 pourrait faire l’objet d’une enquête parlementaire. Dans une sortie, ce 17 octobre 2022 sur son compte tweeter, le député et président national du Parti camerounais pour réconciliation nationale (PCRN), invite ses collègues de la commission des finances de l’Assemblée nationale, à se saisir du dossier. 

Pour Cabral Liby, la commission des finances de l’Assemblée Nationale, serait plus rapide et plus efficace que le Ministère délégué à la Présidence de la République, chargé du Contrôle supérieur de l’état.

Ainsi le député et président national du PCRN, demande à ses collègues députés, et plus précisément aux rapporteurs Spéciaux de la commission des finances de l’Assemblée Nationale, de prennent leurs responsabilités en main. Ces derniers devraient selon lui, initier une enquête parlementaire, dans le sens de conduire un audit, c’est-à-dire évaluer la régularité des dépenses issues des lignes 65 et 94 du budget de l’Etat.

Cette exhortation de Cabral Libby pour la réalisation par le parlement, d’un audit financier sur les lignes 65 et 94, parait également comme un manque de confiance vis-à-vis du Contrôle supérieur de l’État, à qui cette mission a été confiée par la présidence de la République.

L’audit qui suscite actuellement de l’intérêt au sein de l’opinion publique, doit vérifier les deux lignes sur une période de près de 12 ans, allant de 2010 à 2021. La ligne 65 (consacrée aux dépenses communes de fonctionnement) et la ligne 94 (consacrée aux interventions en investissements) sont en effet approvisionnées chaque année à environ 500 milliards de FCFA, ce qui donne un montant total de 5 000 milliards de FCFA pour la période sur laquelle s’étend l’audit.

Dans le cadre de cet audit, 1 790 agents du ministère des Finances ont été invités à justifier les frais de mission perçus au cours des 12 dernières années.   Et les premières investigations sur les frais de mission engagés sur ces lignes de souveraineté, révèlent déjà quelques entorses aux prescriptions réglementaires.

Les auditeurs du Consupe ont découvert des cas où des fonctionnaires cumulent jusqu’à 600 jours de mission par an, soit six fois la norme, qui n’excède pas 100 jours de missions au cours d’un même exercice budgétaire. 

Une rédaction de Boris Ngounou

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