« nous avons tous trahi notre nation » — le cri de conscience d’un homme d’État
À la veille de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025, le juriste et homme politique Akere Muna sort du silence.
Dans un message au ton grave et prophétique publié sur ses réseaux sociaux, l’ancien bâtonnier dépeint un Cameroun au bord du gouffre, miné par des décennies de confiscation du pouvoir, d’injustice et de désillusion collective.
un pays au bord du précipice
« après des décennies de processus électoral confisqué, de répression et de musellement de la société civile, le Cameroun se tient au bord du précipice », écrit Akere Muna.
Il décrit un peuple épuisé par la frustration, face à un système où le président refuse de quitter la scène et où certains leaders de l’opposition se perdent dans leurs calculs personnels.
Une analyse sombre, mais lucide, sur une nation en quête d’oxygène démocratique.
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“des sombres nuages s’amoncellent”
Dans ce texte empreint de gravité, Muna évoque une tension politique et sociale extrême, qui traverse tout le pays à la veille du scrutin.
« des sombres nuages s’amoncellent alors que notre nation affronte ses moments les plus décisifs. »
L’ancien candidat à la présidentielle appelle à une introspection nationale, reconnaissant la responsabilité collective dans la crise actuelle : « nous avons tous trahi notre nation. »
un appel à la conscience et à la paix
Pour akere muna, le temps n’est plus aux discours partisans, mais à la prise de conscience.
« des villages les plus reculés, l’appel au changement tonne — ignoré par ceux au pouvoir… que dieu aide le cameroun », conclut-il.
Un message d’alerte et de prière, à la fois politique et moral, qui résonne comme un avertissement au moment où le pays s’apprête à vivre l’un des scrutins les plus scrutés de son histoire.
