À quelques mois de l’élection présidentielle camerounaise d’octobre 2025, Cabral Libii, président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), affirme être la cible de manœuvres visant à entraver sa candidature.
Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, l’opposant dénonce des actions menées au sein d’un ministère à Yaoundé, sans toutefois en révéler le nom. Selon lui, un ministre agirait sur ordre de sa hiérarchie pour tenter de l’évincer du processus électoral.
Cabral Libii évoque des stratégies d’« intimidation » et de « manipulation » qui, selon lui, vont à l’encontre des décisions de justice le reconnaissant comme président légitime du PCRN. Face à cette situation, il appelle les Camerounais à la vigilance et à la mobilisation, affirmant que « 2025 ne sera pas comme les années précédentes ».
Le député insiste sur la nécessité d’un jeu démocratique équitable et réitère son engagement en faveur d’une large coalition de l’opposition. Membre de l’Alliance pour une transition pacifique, il n’exclut pas d’inscrire sa candidature dans une union des forces opposantes. Déjà en 2018, il plaidait pour des primaires dans l’opposition, voire un tirage au sort pour désigner un candidat unique.
Pour Cabral Libii, l’unité de l’opposition demeure essentielle pour maximiser les chances de victoire face au pouvoir en place. Reste à savoir si son appel à une coalition trouvera un écho favorable à l’approche du scrutin.