Au lendemain du scrutin du 12 octobre, le candidat Hiram Iyodi sort de son silence. Dans une déclaration au ton ferme, il déplore les méthodes de son ancien parti, le FDC, qu’il accuse d’avoir tenté de le pousser à soutenir le pouvoir en place. L’homme politique revendique une démarche « patriotique et populaire », indépendante de toute récupération partisane.

Le ton est grave, les mots mesurés. Hiram Iyodi, candidat à la présidentielle de 2025, n’a pas caché sa colère après la sortie du Front Démocratique du Cameroun (FDC), formation politique qui l’avait initialement investi.

« Je déplore profondément les méthodes, le ton et les termes indignes employés, au lendemain d’un scrutin historique, sans consultation ni respect des engagements et du travail accomplis ensemble », écrit-il, fustigeant une attitude qu’il juge irrespectueuse et contraire à l’esprit d’équipe.

Selon lui, cette prise de position du FDC « confirme la furie de son président, qui depuis plusieurs semaines exerce une pression exacerbée pour pousser le candidat à se rallier au régime ». Une option que Hiram Iyodi dit avoir catégoriquement refusée.

Pour le leader, son engagement dépasse désormais le cadre partisan. « Ma candidature, bien que portée initialement par le FDC, s’inscrit depuis plusieurs mois dans une dynamique plus large : celle d’un projet patriotique et populaire, bâti aux côtés de citoyens, de mouvements indépendants, de forces sociales et de jeunes engagés », précise-t-il.

Et de conclure, dans un ton solennel : « Nous n’avons jamais trahi le FDC. Nous aurions simplement refusé de trahir le Cameroun. »

Un message de fermeté, qui scelle un divorce politique assumé.