Les missions d’observation électorale de l’Union africaine (UA) et de la CEEAC ont présenté, ce 14 octobre à Yaoundé, leurs conclusions préliminaires sur le déroulement du scrutin présidentiel du 12 octobre. Si le climat général de calme et de sérénité est salué, des insuffisances ont également été relevées, notamment sur la formation des membres des bureaux de vote.
Les deux délégations internationales ont passé au crible l’ensemble du processus, de la phase pré-électorale aux premières heures post-scrutin. La mission de l’Union africaine, composée de 40 observateurs issus de 28 États membres, a sillonné les dix régions du Cameroun à travers sept équipes de terrain.
Elles ont visité 228 bureaux de vote, observant de près l’ouverture, le déroulement et le dépouillement des bulletins.
Le constat principal : un vote calme, discipliné, sans incidents majeurs.
Des zones d’ombre à corriger
Si les missions se félicitent du climat pacifique, elles n’ont pas manqué de pointer quelques faiblesses. Parmi lesquelles, insuffisance d’information sur les rôles dévolus à certains membres des bureaux de vote, lenteurs dans certaines procédures et besoin d’une meilleure sensibilisation des électeurs.
Des recommandations concrètes seront formulées dans le rapport final attendu dans les prochains jours.
Une reconnaissance du savoir-faire camerounais
La mission de la CEEAC, forte de 19 observateurs provenant de 9 États membres, a également salué la mobilisation citoyenne et la capacité logistique du Cameroun à tenir un scrutin national dans un contexte sensible.
Leur message commun est de poursuivre les efforts de transparence, renforcer la formation électorale et garantir une meilleure communication institutionnelle.
