À 48 heures de l’élection présidentielle du 12 octobre, le gouvernement rappelle les règles du jeu démocratique. Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a tenu ce 10 octobre à Yaoundé une conférence de presse à laquelle prenaient part de nombreux médias nationaux et internationaux. Objectif : prévenir toute dérive susceptible de troubler le bon déroulement du scrutin.
« Que ceux qui tenteront de proclamer les résultats du scrutin présidentiel ou de s’autoproclamer vainqueur auront franchi la ligne rouge », a martelé Paul Atanga Nji devant la presse.
Le membre du gouvernement a ainsi mis en garde tout acteur politique qui s’aventurerait à annoncer des résultats avant les organes habilités, rappelant que seule la Cour constitutionnelle est compétente pour proclamer les résultats définitifs.
Pour le ministre, la sérénité du processus électoral est une responsabilité collective. « Les fauteurs de troubles devront s’attendre à des mesures de rétorsion à la hauteur d’une faute aussi grave », a-t-il insisté.
Des propos fermes face aux “dérives verbales”
Tout en saluant une campagne globalement pacifique, Paul Atanga Nji a dénoncé « les propos irresponsables d’un candidat » ayant, selon lui, fait « l’apologie du terrorisme » et vanté ses relations avec un individu impliqué dans les violences dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Une sortie qui, d’après lui, va à l’encontre de l’esprit républicain et des valeurs de paix que prône le gouvernement.
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Un dispositif sécuritaire renforcé
Afin de garantir un scrutin apaisé, un dispositif sécuritaire spécial sera déployé sur l’ensemble du territoire.
« L’ordre public sera renforcé dès la clôture des bureaux de vote. Les instances chargées du recensement des votes travailleront dans le calme et sans la moindre perturbation », a précisé le ministre.
Paul Atanga Nji a conclu en réaffirmant la détermination du gouvernement à préserver la stabilité nationale et à assurer le bon déroulement de l’élection avant, pendant et après le vote.
