À la veille d’un rendez-vous électoral crucial, le Gabon retient son souffle. Ce samedi 12 avril, les électeurs sont appelés à choisir un nouveau président, une première depuis la chute du régime Bongo, balayé par un coup d’État militaire en août 2023.
Dix-neuf mois après cette rupture historique, l’armée a tenu parole : remettre le pouvoir aux civils par la voie des urnes. En tête des intentions de vote, le général Brice Oligui Nguema, actuel président de la transition. Il est donné largement favori dans une course qui compte huit candidats.
Le contexte est sensible. Le pays sort de plus de cinq décennies de règne d’une même famille. La transition, bien que saluée pour sa stabilité relative, reste scrutée par les observateurs nationaux et internationaux.
La participation s’annonce déterminante. Elle dira si les Gabonais adhèrent à la promesse d’un renouveau politique ou s’ils doutent encore. Les autorités assurent que toutes les mesures sont prises pour garantir un vote transparent et sécurisé.
À Libreville et dans les grandes villes, l’effervescence monte. Le scrutin de ce 12 avril pourrait bien sceller l’entrée du Gabon dans une nouvelle ère.
