La République démocratique du Congo (RDC) s’apprête à exécuter 172 prisonniers condamnés à mort pour des crimes odieux, notamment des vols à main armée, agressions, viols et meurtres. Ces jeunes gens, âgés entre 18 et 35 ans, ont semé la terreur dans la population congolaise, qui vit dans la peur depuis des mois.
Selon des sources, les prisonniers ont été transférés dans une prison de haute sécurité en attendant leur exécution. Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a déclaré que cette mesure est proportionnelle à la gravité des crimes commis par les intéressés.
Cependant, cette décision a suscité des réactions mitigées. Alors que le peuple congolais applaudit cette décision de justice, des organisations de défense des droits de l’homme s’insurgent contre cette mesure jugée « extrême ». La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a exprimé sa vive préoccupation suite à l’annonce du gouvernement de reprendre les exécutions des condamnés à mort.
Il est important de noter que la RDC avait suspendu la peine de mort depuis 2003, mais le gouvernement a décidé de la rétablir en février 2024, suite aux atrocités constatées dans la partie est du pays.
Cette affaire soulève des questions importantes sur la justice, les droits de l’homme et la sécurité publique en RDC. Alors que le gouvernement cherche à restaurer l’ordre et la sécurité, les organisations de défense des droits de l’homme demandent une réforme judiciaire et l’abolition de la peine de mort.