Dans un message solennel diffusé sur les réseaux sociaux, le président camerounais Paul Biya a appelé à une profonde réforme de l’administration publique. Face aux critiques persistantes sur les lourdeurs bureaucratiques, les abus de pouvoir et la corruption, le chef de l’État met en garde contre toute instrumentalisation de l’appareil administratif à des fins personnelles.
« L’administration publique de notre société démocratique en quête d’émergence doit être davantage au service de l’intérêt général », a-t-il déclaré avec fermeté, rejetant toute forme de domination exercée par une minorité sur la majorité. Ce discours se veut un rappel fort de la mission première de la fonction publique : servir le peuple avec loyauté, équité et transparence.
Dans un contexte où la bonne gouvernance reste un défi majeur, cette sortie présidentielle sonne comme un signal d’alarme, mais aussi comme une invitation à l’engagement éthique des agents publics. Le ministre de la Fonction Publique, Joseph Lé, n’a pas tardé à saluer cette prise de position, la qualifiant de « message à méditer et à implémenter » par tous les acteurs du secteur public.
À travers cet appel, Paul Biya réaffirme sa volonté de bâtir une administration modernisée, centrée sur l’intérêt collectif et débarrassée des pratiques clientélistes. Une vision ambitieuse qui exige des réformes concrètes et une volonté politique constante.