Régime des forêts et de la faune : un projet de loi rejeté puis adopté par les députés.
2 projets de loi adoptés ce Lundi à l’assemblée nationale. Au cœur de la séance plénière de ce 1er Juillet, le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier l’accord bilatéral relatif aux services de transport aérien entre le Cameroun et l’Afrique du Sud et le projet de loi portant régime des forêts et de la faune. Ce deuxième texte a tout d’abord été rejeté par la représentation nationale avant d’être adopté.
« Ce projet de loi est une mauvaise loi » lance la député Ngo Issi du PCRN. Irrecevable ! Cette fois au sujet du projet de loi portant régime des forêts et de la faune au Cameroun. Les députés sont en désaccord avec le gouvernement au sujet de ce texte de loi pour des raisons diverses. Il est reproché à celui-ci l’absence d’étude d’impact environnemental. Si Cabral Libii reconnait qu’il y a des dispositions dans cette loi qui séduisent, il demande au ministre s’il croit réellement à L’exigence de transformation locale en totalité, mentionné dans cette loi.
La défense du ministre des forêts
Une quinzaine de députés se sont succédé au perchoir pour interroger ce projet de loi; lequel arrive 15 années après que le gouvernement ait initié la relecture de la loi du 20 Janvier 1994 portant régime des forêts, de la faune et de la pêche au Cameroun. Le ministre Jules Doret Ndongo soutient mordicus ce texte.
« L’état a prévu des mécanismes pour faire jouer à la forêt une de ses principales fonctions. A savoir la fonction socio économique en impliquant les communautés riveraines, les populations autochtones, les collectivités territoriales décentralisées dans l’exploitation forestière et la gestion des forêts » argue t-il.
Adopté
Après un long moment d’échange et de discussion, le projet de loi est adopté, tout comme celui autorisant le Président de la République à ratifier l’accord bilatéral relatif aux services de transport aérien entre le Cameroun et l’Afrique du Sud. La plénière de ce Lundi était sous la supervision de la vice-présidente Mary Muyali Meboka.
D.F.T