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Semaine de la Presse au Cameroun : Lancement de la 3e Édition

À l’approche de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai prochain, le Bureau Exécutif National du Syndicat National des Journalistes du Cameroun a organisé une conférence de presse de lancement de la 3e édition de la Semaine de la presse ce mardi 29 avril à l’hôtel Onomo de Bonanjo à Douala. 

placée sous le thème « Informer dans un monde complexe : l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et des médias ». L’objectif principal de cette édition est de réfléchir sur les défis que pose l’intelligence artificielle à la liberté de la presse et aux médias, ainsi que de présenter le programme de déploiement du SNJC dans les dix régions du Cameroun. En effet, le programme de cette édition est riche et varié, avec des activités de formation, des débats, des festivals et des manifestations prévues dans les dix régions du Cameroun.

Parmi les activités prévues, on peut citer notamment un débat avec les étudiants de la filière journalisme et communication de l’ESG sur l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et les médias, ce mercredi 30 avril. En outre, une table ronde avec des personnes ressources de calibre sur l’impact de l’intelligence artificielle sur l’élection présidentielle aura lieu le 3 mai. De plus, un vernissage sera également organisé pour présenter les images de la liberté de la presse au Cameroun.

Cependant, les journalistes camerounais sont confrontés à de nombreux défis, notamment une loi dépassée, une convention collective non appliquée et un environnement de travail difficile. Selon Henriette Ekwe, journaliste politique, « le journaliste va jouer un très mauvais rôle car c’est lui qui va rendre compte des manquements de cette démocratie et des manquements à l’exercice des libertés publiques ».

C’est pourquoi le SNJC appelle les patrons de presse à garantir un minimum à leurs employés, notamment des contrats de travail et des salaires décents, car de nombreux jeunes journalistes travaillent sans contrat de travail ni salaire, ce qui rend leur situation très précaire.

Par conséquent, le 3 mai, les journalistes camerounais célébreront la Journée mondiale de la liberté de la presse en revendiquant leurs droits et en dénonçant les manquements à la liberté de la presse et aux libertés publiques.

 

Georges potain likeng

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À propos Berdiane Tchoubou

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