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PEOPLE : violences conjugales, la journaliste Rose Mujongue, se livre

 PEOPLE : violences conjugales, la journaliste Rose Mujongue, se livre

Après l’annonce du décès de l’artiste gospel nigériane Osinachi Nwachukwu qui selon les médias nigérians serait décédée suite à des violences conjugales le vendredi 08 avril à l’âge de 42 ans, la journaliste culturelle en charge à la CRTV qui a tenu à raconter son expérience et à motiver les femmes battues à ne pas subir. 

C’est via un message posté via ses réseaux,  que la jeune dame a voulu partager une expérience douloureuse de sa vie avec ceux qui la suivent. Un message qui s’est terminé par une invitation à la prise de conscience de la part des femmes battues qui ne devraient pas supporter des coups au nom de l’amour. 

« Libre ou mourir”

Quand les gens me demandent pourquoi je ne suis toujours pas marié à ce jour.( Je crois qu’il est temps que j’en parle)Après mes années de fac, je devais avoir 23 ans par là. Je m’étais installée avec mon copain. Au début c’était doux, c’était beau trop beau pour durer car pour des raisons qui m’échappent encore, il a commencé à me frapper. Pas une, pas 2 mais plus de 7fois. J’ai toujours été une personne libre. Libre de mes mouvements, libre de tout. Mon enfance n’a été que (Prison)

Selon lui, je ne devais pas sourire à un passant. Répondre à un coup de fil. D’ailleurs quand je dormais, il fouillait mon téléphone et tant pis s’il tombait sur des messages d’autres mecs (des potes pour la plupart). Je devais régler les factures de la maison et le gérer. J’ai supporté ce pervers narcissique pendant 5 ans. Et puis un beau matin, après une énième bastonnade, j’ai juste pris mes diplômes et j’ai claqué la porte. Nous devions nous marier. Basta. Ce que je sais c’est que depuis cet épisode, je n’ai plus jamais accepté une demande en mariage. Aimer encore moins. Je crois que quelque chose est mort en moi. Vous n’avez pas à subir des violences au nom de l’amour

Au 1er coup, n’attendez pas, partez. Si j’achève ma vie seule, ce sera mon choix. Un choix que j’assumerai

Rip Madame Osinachi »

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