Hier,Mercredi, en fin de journée, des affrontements intenses ont opposés l’armée soudanaise aux Forces de soutien rapide. Une confrontation manifeste jusqu’à ce jeudi 20 mars.
Munis d’armes de tout genre, sur des engins de toutes sortes, les assaillants, ont pris d’assaut l’extérieur de la présidence de la République. Les populations de Khartoum, paniquées sont jusqu’à ce jour sur le coup de la peur. Malgré l’avancées des soldats, le général Mohamed Hamdane Daglo, à la tête des paramilitaires, a indiqué que ses troupes ne se retireraient pas de la capitale. « Nous ne quitterons pas le Palais républicain », a-t-il affirmé.
Selon la Télévision publique soudanaise, « la chute du palais présidentiel pourrait constituer un tournant majeur dans cette guerre. Alors qu’en janvier l’armée reprenait déjà son quartier général à Khartoum, aux paramilitaires ». Il faut préciser que les éléments avancent des deux grandes zone du pays. L’est et le sud.
Rappelons que ces combats , font suite à une mésentente après le coup d’État causé par les deux forces. Depuis avril 2023, les combats s’accentuent. En fait, les divergences concernant l’intégration des paramilitaires au sein de l’armée après le coup d’État est un réel problème.
Selon le rapport de l’Organisation des Nations Unies, « des dizaines de milliers de personnes ont trouvé la mort. Et on compte à ce jour, plus de 3, 5 millions de déplacés, à Khartoum, la capitale du pays ».
Notons qu’à la tête des deux forces les combats sont dirigés par le général Abdel Fattah Al-Bourhane (Armee) et le général Mohamed Hamdam Daglo (Paramilitaires). Non loin de la capitale, au sud-ouest, dans la ville d’El-Obeid, deux civils ont été tués et 15 autres blessés après que les FSR aient bombardé des habitations lundi matin.
