Une attaque armée a eu lieu mercredi 8 janvier en début de soirée à N’Djamena, la capitale du Tchad, près de la présidence. Des individus armés ont tenté de pénétrer dans l’enceinte de la présidence, provoquant des tirs à l’arme lourde.
Selon des sources, le commando comptait une vingtaine d’hommes qui ont été contrés par les forces de sécurité. Plusieurs des assaillants ont été tués, tandis que d’autres ont été arrêtés. Quelques-uns seraient en fuite, et des opérations de ratissage sont en cours.
Le gouvernement tchadien a assuré que la situation était « sous contrôle » et a évoqué « un petit incident ». Le ministre des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, a affirmé que la situation était « totalement maîtrisée » et qu’il n’y avait « aucune crainte et rien de grave ».
Les circonstances exactes de cette attaque restent encore floues. Initialement, les assaillants ont été présentés comme appartenant au groupe terroriste Boko Haram, mais cette information n’a pas été confirmée.
La visite du ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Li, qui a eu lieu quelques heures avant l’attaque, n’a pas été officiellement liée à l’incident.
Les autorités tchadiennes ont fermé toutes les voies menant vers la présidence et des chars sont sortis dans les rues pour renforcer la sécurité. Le bilan de cette attaque fait état de 19 morts, dont 18 assaillants et un élément des forces armées tchadiennes, ainsi qu’une dizaine de blessés, dont des civils.
