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Trafic et traite des personnes : le Cameroun dans le bain de la sensibilisation

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Trafic et traite des personnes : le Cameroun dans le bain de la sensibilisation

Détecter, dénoncer le trafic des migrants et la traite des êtres humains. Objectifs de la campagne de sensibilisation contre ces fléaux lancé ce Lundi dans la capitale. L’aéroport international de Yaoundé Nsimalen abritait ce jour la cérémonie de dévoilement des affiches de lutte contre ces phénomènes anciens qui se sont développés au fil du temps.

L’affiche est dévoilée au public. L’aéroport international de Yaoundé Nsimalen, une porte d’entrée au Cameroun qui se ferme à la traite des personnes et le trafic d’êtres humains. Il faut mettre fin à ces pratiques.

« Il est aussi question d’anticiper sur la prise en charge de ces migrants et aussi vulgariser la législation en la matière. En matière de répression et prévention des actes » indique Pauline Irene Nguéne, ministre des affaires sociales.

Selon l’organisation internationale pour les migrations, 70 migrants africains meurent chaque mois dans la traversée du désert du Sahara. Les survivants sont soumis à la consommation des stupéfiants, la prostitution entre autres. Le marché des migrants génère 23 millions de dollars par an dans le monde. Pour combattre efficacement ce phénomène, l’agence onusienne spécialisée dans les questions d’immigration pose des principes.

« Premièrement la migration doit être un choix et non une nécessité, de faire en sorte que la migration ne soit pas une contrainte quelque soit les causes. Ces dernières semaines nous avons constaté que la situation en matière de traite et de trafic devenait un peu préoccupante. Et les rapports mondiaux de classification avaient le pays dans une certaine posture qui n’était pas reluisante » fait savoir Abdel Rahmane Diop, chef de mission de l’organisation internationale des migrants.

C’est parti pour une campagne de sensibilisation contre la traite et le trafic des migrants.  À l’initiative le gouvernement Camerounais ici représenté par les ministres des affaires sociales et des transports et l’organisation internationale pour les migrations.

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