Yaoundé est sous le choc après la révélation d’une pratique pour le moins troublante. Victorine Bikoe, une restauratrice du quartier Mvog-Ada, est accusée d’avoir ajouté ses propres urines à ses préparations d’Okok, un plat traditionnel camerounais.
L’affaire a éclaté après la diffusion d’une vidéo compromettante, retrouvée dans son téléphone volé.
Une révélation qui glace le sang
Tout a commencé lorsqu’un individu a dérobé le téléphone de la commerçante. À l’intérieur, une vidéo troublante la montrerait en train de verser son urine dans une marmite d’Okok avant de servir ses clients. L’enregistrement, devenu viral sur les réseaux sociaux depuis le 10 février 2025, a provoqué une vague d’indignation et de colère parmi les habitants.
Depuis la publication de ces images, Victorine Bikoe demeure introuvable. Son dernier signalement remonte au vendredi précédent, selon la chaîne de télévision Canal 2.
Des clients sous le choc
L’affaire a suscité une vive inquiétude parmi les consommateurs habituels du restaurant. Plusieurs témoignages rapportent une sensation étrange après avoir mangé chez elle.
« J’ai toujours ressenti une attirance inexpliquée pour son plat. Maintenant que nous avons vu cette vidéo, nous sommes sous le choc », confie un client.
« J’ai mangé chez elle à plusieurs reprises, et c’était bon. Mais je ne savais pas qu’elle ajoutait de l’urine. J’ai souvent eu des maux de ventre, maintenant je comprends », témoigne un autre.
D’après certains riverains, les plaintes de douleurs abdominales étaient récurrentes depuis l’ouverture de son restaurant en septembre 2024.
Une chasse à l’homme en cours
Face à l’ampleur du scandale, une foule en colère a encerclé lundi dernier le domicile de Victorine Bikoe, situé à Anguissa, à environ quatre kilomètres de Mvog-Ada. Cependant, seule sa famille s’y trouvait, barricadée à l’intérieur. Son bailleur menace désormais de les expulser.
« Personne ne peut tolérer une telle personne sous son toit. Elle doit partir dans les plus brefs délais », a déclaré le propriétaire de la maison.
Les autorités locales et les habitants continuent de rechercher la suspecte, afin de l’interroger sur les motivations de son acte. En attendant, l’affaire continue d’alimenter les conversations et suscite une vague d’indignation à Yaoundé et au-delà.
