Alerte Média : un autre journaliste camerounais menacé de mort
La rédaction de K-news24, a été contactée par le journaliste Joseph Essama. Le reporter de La Voix du Centre déclare recevoir des menaces de mort depuis un bon bout de temps.
« Me voici qu’on menace de tuer…Il y a un numéro inconnu qui m’avait appelé. Je vais le retrouver. C’était un numéro de l’étranger, il me dit que : continue on va te tuer et te jeter à Soa. Comme tu crois que tu es caché . Ensuite il a commencé à m’insulter. Je ne pouvais pas enregistrer parce que quand j’enregistre, la femme parle que l’appel est en train d’être enregistré et la personne que j’enregistre suit.
Après, c’est un numéro privé qui m’a appelé pour me dire presque la même chose. Après, j’ai reçu des messages de menaces et des voices d’un numéro du Cameroun », sont là les échanges téléphoniques entre k-news24 et le jeune journaliste.
Selon lui, il ne sait exactement quelles sont les personnes derrière cette menace et de quoi s’agit-il exactement. Pourquoi ils ont après lui.
Pris de panique, via WhatsApp, Joseph Essama va demander à l’émetteur, par message qui il est : mais les réponses laissent à désirer.
« Bonsoir immortel. Tu as longtemps cru que tu étais intouchable. Ton moment est venu comme pour les autres. Chacun à son tour chez le coiffeur. Et à ton tour, tu seras bien coiffé. Tu as été averti plusieurs fois. Mais tu as décidé toi-même de creuser ta propre tombe. Rendez-vous très bientôt », menace l’inconnu au bout du fil.
Le journaliste, reporter de La Voix du Centre, est poursuivi par des membres de l’ombre qui menacent de le tuer. Il appelle à l’aide et indique à la suite que « lorsqu’il était au Nigeria, pendant un mois, la détentrice du bar à l’entrée de son domicile, l’a informé que des gens bizarres avaient demandé après lui. À deux reprises.
Une situation qui pour d’aucun est juste des menaces passagères. Cependant, elle rappelle l’histoire du journaliste Martinez Zogo qui a perdu la vie et jusqu’ici, justice n’a pas été rendu.
Martinez, avait lui, été kidnappé, puis tué et le corps abandonné dans la localité de Soa. Étrange coïncidence ! ! Car dans les échanges de Essama, les hommes de l’ombre mentionnent clairement « Soa ».
L’insécurité grandissante du pays menace de plus en plus les journalistes. Le danger est réel. Il faut rappeler que le journaliste Paul Chouta, a été obligé de quitter son pays, pour cause de menaces incessantes.
Son seul recours, affirme-t-il, est de faire connaître sa situation. Il appelle ainsi aux instances internationales, aux organismes de défense des droits humains, aux confrères et au gouvernement camerounais. La situation commence à m’affecter.
Les autorités camerounaises doivent prendre au sérieux les menaces contre le journaliste Joseph Essama et assurer sa sécurité. Car, il risque la mort. Et si rien n’est fait maintenant, il sera trop tard, pour ce jeune qui ne demande qu’à bien faire son métier.