Statistiques en zone Cemac : 60% de taux d’harmonisation.
La 10eme session du comité sous régionale de la statistique s’est refermée mardi dans la ville de Douala. Elle avait en toile de fond l’évaluation de l’harmonisation des statistiques dans la zone cemac . Les directeurs des instituts statistiques de 6 pays ont évalué les travaux des experts et la mise sur pied des recommandations de la 9eme session.
La disponibilité des données statistiques comparables et de qualité est un indispensable pour un processus d’intégration. Depuis 3 ans un programme de l’activité statistique dans la cemac est en cours d’implémentation. Les résultats du projet sont encourageants. « Nous avons également adopté et fait le point sur les recommandations de la 9è session. Sur les 25 recommandations, 15 ont été mises en œuvre, 9 sont en cours et une n’a pas encore été exécutée. Donc 60% des recommandations ont été exécutés » déclare Blaise Bienvenu Ali, président de la session.
Il est question également avec l’appui de l’observatoire économique et statistiques d’Afrique subsaharienne de suivre les expériences réussies dans les autres régions en démontrant ce qui coince en zone Cemac. » La réalité c’est que dans le schéma actuel chaque pays, sur un certain nombre d’opérations va individuellement rechercher ses finances. Mais ce que nous observons également c’est ce que chaque pays, en fonction de la vitesse avec laquelle elle aura mobilisé ses financements, organisera son opération statistique » constate Paul Henri Nguema, directeur général Afristat.
Les états membres sont sur une nouvelle méthodologie appelé « indice de performance statistique dans la zone Cemac. L’objectif est de mesurer les capacités de nos instituts nationaux de statistiques à produire les données dans les délais. Les travaux, qui se sont refermés le 30 juillet, ont également permis d’examiner la liste minimale des indicateurs que les pays doivent produire.
A.C.M