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Hôpital régional de Ngaoundéré : Détournement présumé de plus de 16 millions F CFA.

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L’informaticien de cette formation sanitaire publique est introuvable depuis le déclenchement des enquêtes.

Hôpital régional de Ngaoundere : détournement présumé de plus de 16 millions de FCFA. Actualités au Cameroun

Hôpital régional de Ngaoundere

L’informaticien de cette formation sanitaire publique est introuvable depuis le déclenchement des enquêtes.

Il s’agit exactement d’une somme de 16 855 100 F CFA détournés à l’hôpital régional de Ngaoundéré. Selon des sources internes, on parle des annulés non justifiés depuis le 1er janvier jusqu’au 9 Mai dernier. Suspect principal, l’informaticien de cet hôpital qui est depuis introuvable.

D’aucuns font savoir qu’il aurait pris la poudre d’escampette après avoir flairé des investigations internes. Toujours est-il qu’il a été établi que les caisses de l’hôpital sont amputées des sommes faramineuses depuis le mois de janvier, période qui avait également vu l’installation d’un nouveau logiciel de traitement et de centralisation des recettes.

En effet, ce programme avait été à la base du recrutement de cet informaticien, seul à avoir des niveaux habilitions élevés pour annuler une quittance générée après un soin ou un médicament payé par un usager. Or l’impénitent avait oublié que le logiciel garde des copies dans le serveur, ce qui a permis la commission interne ad hoc d’investigation mise sur pied par le directeur de l’hôpital, par ailleurs absent depuis des mois pour des causes de maladie, de comptabiliser ces annulés non justifiés.

Un regard suspicieux est aussi adressé à la régie des recettes de cet hôpital car certaines langues disent que la confrontation quotidienne ou mensuelle entre les quittances physiques et celles numériques, n’a jamais été faite.

4 agents des caisses ont toutefois été auditionnés le 13 juin dernier à la division régionale de la police judiciaire. Des sources dignes de foi laissent entendre que 2 des protagonistes sont passés aux aveux face aux policiers tandis que 2 autres continuent de clamer leur innocence. Affaire à suivre.

Reine Vanessa Kounou Alima

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