Cameroun – Le cabinet britannique Moore Stephens retenu pour mener l’audit de la Semry.
L’étude de viabilité de la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry) va être menée par ce cabinet, a indiqué la Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR)
L’étude de viabilité de la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry) va être menée par ce cabinet, a indiqué la Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR).
Un peu plus de trois mois après le lancement de l’appel d’offres en vue du recrutement d’un consultant pour la réalisation de l’audit du contrat-plan liant l’Etat à la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry), la Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR) a choisi le cabinet britannique Moore Stephens pour mener cette mission. L’officialisation de cette nouvelle a été faite le 15 février dernier par Martial Valéry Zang, le président de la CTR. Le cabinet Moore Stephens était en course avec les structures Agora Consulting et le Cabinet d’Etudes et d’Audit Comptable (CAEAC), les trois pré-qualifiées, mais l’offre du britannique s’est avérée plus alléchante. Il dispose de trois mois pour conduire cette mission, contre une enveloppe de 60,11 millions de FCFA.
Il incombera donc à ce cabinet, pour ce qui est de l’audit du contrat-plan, d’analyser la pertinence des actions retenues ; analyser les choix des investissements ; s’assurer de l’effectivité des réalisations matérielles et financières conformément aux dispositions du contrat ; évaluer l’impact du contrat-plan sur les activités de la Semry ; évaluer l’impact socioéconomique du contrat- plan dans la région de l’Extrême-Nord. L’étude de la viabilité consistera à faire un état des lieux complet de la situation de la Semry dans son secteur d’activités ; cerner ses difficultés et analyser leurs causes endogènes et exogènes sur les plans institutionnel, technique organisationnel, opérationnel, financier, commercial… ; proposer les modalités de transfert de responsabilité aux riziculteurs ; analyser sa viabilité future au regard de ses atouts et des menaces auxquelles elle fait face ; proposer un schéma de développement accompagné des scénarii de réhabilitation le cas échéant.
Concrètement, au plan technique, il s’agira de procéder à un inventaire des équipements en faisant ressortir leurs années d’acquisition et leurs déficiences apparentes ; d’évaluer l’état actuel et les performances techniques de l’outil de production. Au plan financier, l’analyse de la situation financière se fera sur la base des états financiers certifiés des trois derniers exercices. Au plan commercial, il s’agira d’analyser l’environnement économique de la Semry, son marché, la compétitivité de son produit et les mesures à mettre en œuvre.
Source EcoMatin.net