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Cameroun :Revue de presse du 15 novembre 2024

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Cameroun :Revue de presse du 15 novembre 2024

La Une du journal Mutations du 15 novembre 2024.

Grand dialogue national: l’impossible apaisement. Titre à sa une le quotidien Le Messager. c’est ce que révèle les résultats d’une étude conjointe de dynamique citoyenne et solidarité jeune réalisée entre 2023 et 2024 pour dresser un diagnostic citoyen des résolutions dudit dialogue. Retrouvez les détails en page 3 du journal.

Cameroun Tribune parle dans sa parution de ce jour des 22ans de synergie africaines tout en indexant l’infatigable Chantal Biya. Dans un message publié à l’occasion de l’anniversaire de l’ONG panafricaine qu’elle a fondée, la première dame du Cameroun et présidente fondatrice se dit fière de la chaîne de solidarité agissante créée et annonce la poursuite inlassable des actions engagées depuis 2002.

Mutations pour sa part parle des prix à la gorge. Le quotidien fait état de la hausse des prix de la bière, de l’électricité, du poulet, du riz, du sucre, du poisson, de la carte nationale d’identité, du carburant, du transport, etc. Une inflation généralisée atteint un point d’étranglement. Selon le journal , le gouvernement est impuissant.

La main-d’œuvre qualifiée fait défaut à l’industrie portuaire et maritime. Pour certaines réalisations d’envergure, le Cameroun est obligé de faire recours à l’expertise extérieure. Au cours d’un forum organisé à l’Assemblée nationale, il a été suggéré d’adapter les parcours de formation aux exigences du marché de l’emploi. L’Economie quotidien dans son édition de ce matin s’intéresse au sujet.

Transferts des fonds aux régions : la Minesec répond au maire de Ngoumou. D’après le quotidien INFOMATIN, dans une sortie au vitriol le 13 novembre, Jean Baptiste Atemengue affirme que « l’éducation secondaire se meurt » faute de dotations publiques. Le 14 suivant, la ministre des Enseignements secondaires, Nalova Lyonga, via une lettre à l’édile de cette commune du département de la Mefou-et-Akono, région du Centre, indique que son ministère a transféré, cette année, « plus d’un milliard FCFA » pour « la réhabilitation des établissements secondaires sinistrés ».

Digitalisation des procédures autour du timbre fiscal. *Alpha Eco * nous informe que , à compter du 15 novembre 2024, le timbre fiscal au Cameroun ne se présentera plus sous la forme d’une empreinte physique, annonce le ministre des Finances, Louis Paul Motaze.

Clôturons cette revue de la presse en santé. Projet de loi au Parlement, le Cameroun pose les bases d’une médecine traditionnelle réglementée. Échos Santé révèle qu’un nouveau cadre légal vient d’être proposé pour encadrer l’exercice de la médecine traditionnelle au Cameroun, marquant une étape importante dans la reconnaissance de ces pratiques ancestrales. Le projet de loi n°2068, défendu par le ministre de la Santé publique, le Dr Manaouda Malachie, vise à intégrer la médecine traditionnelle dans le système de santé, offrant ainsi aux populations un accès plus large à des soins de qualité adaptés à leurs besoins tout en renforçant leur sécurité. En organisant et en réglementant la médecine traditionnelle, le Cameroun vise également à valoriser ce secteur et à créer de nouvelles opportunités économiques. Des réactions sont à lire en page 6 du journal.

Salon international de l’artisanat de Ouagadougou : belle moisson du Cameroun. À l’invitation du gouvernement burkinabé et sur très hautes instructions de Monsieur le Président de la République, Son Excellence Paul Biya, le ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Économie Sociale et de l’Artisanat, Achille Bassilekin III, a conduit, du 25 octobre au 3 novembre 2024, une délégation d’artisans et d’officiels camerounais à la 17ème édition du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO), comme l’observe le tri-hebdomadaire LE SOIR.

Berdiane TCHOUBOU

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